Transition: Le Gabon suspendu de l’organisation du Commonwealth 

Le Gabon a temporairement été suspendu du Commonwealth en attendant le retour de l’ordre constitutionnel ©DR

Libreville, le 20 septembre 2023 – (Dépêches 241). Le Commonwealth  a décidé d’exclure temporairement le Gabon lequel par le patriotisme de son armée s’est libéré du joug d’un régime tyrannique de près de 50 ans. Le Groupe d’action ministériel du Commonwealth (CMAG), réuni pour son 63e congrès, a conditionné la réintégration du Gabon dans leur organisation par le rétablissement de l’ordre constitutionnel et ce dans un délai de 2 ans. 

Ce 19 septembre, à New York, se sont réunis plusieurs groupes d’action ministériels du Commonwealth. Une rencontre au cours de laquelle, tout naturellement, la question du Gabon dont le régime a changé depuis le 30 août dernier a été abordée avec une certaine acuité. C’est sans surprise que l’organisation à laquelle le Gabon a adhéré en juin 2022, s’est insurgée contre l’acte de libération du Gabon posé par le Général Brice Oligui Nguema et l’ensemble des forces armées républicaines en condamnant fermement la destitution anticonstitutionnelle du gouvernement élu non sans appeler au rétablissement de la démocratie. 

À cet effet, plusieurs groupes d’action ministériels du Commonwealth a indiqué que « Conformément aux étapes énoncées dans le programme d’action du Commonwealth de Millbrook sur la Déclaration de Harare, les ministres ont décidé de suspendre partiellement le Gabon du Commonwealth en attendant le rétablissement de la démocratie ». Une suspension qui de facto « entraîne la suspension des Conseils du Commonwealth et l’exclusion du Gabon de toutes les réunions et événements intergouvernementaux du Commonwealth, y compris les réunions ministérielles et le CHOGM », précise le communiqué final du 63e Groupe d’action ministériel du Commonwealth que notre confrère Gabonreview a pu consulter. 

Si la suspension est pour l’heure temporaire, les membres du gouvernement des Etats ayant intégré le Commonwealth et prenant part à cette réunion, ont indiqué que la suspension pourrait être définitive si d’aventure des efforts vers le rétablissement de l’ordre constitutionnel ne sont pas consentis au Gabon. 

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