Libreville, le 4 septembre 2021 (Dépêches241). Particulièrement indigné par l’accueil inamical, que certains thuriféraires du régime en place avaient réservé à Alexandre Barro Chambrier, lors de sa dernière visite dans le Haut-ogooué, le syndicaliste Marcel Libama par ailleurs originaire de la province, a tenu à rappeler que le Gabon était une République indivisible. C’était à l’occasion d’une déclaration publique ce samedi 4 septembre à Franceville (Sud-est du Gabon)
Près de 15 jours plus tard, les violences et autres actes de boycotts qui avaient émaillé le passage de Alexandre Barro Chambrier dans la ville d’Okondja située dans le Haut-Ogooué, continuent de susciter des réactions dans l’opinion. En effet, ce samedi Marcel Libama a pris la parole à l’occasion d’une déclaration publique organisée à Franceville, afin de dénoncer « ces actes barbares » organisés par « un groupuscule d’individus instrumentalisés », par des « extrémistes taliban » cachés tapis dans l’ombre, dans les arcanes du pouvoir en place.
« Les altogovéens condamnent avec force, les provocations, les intimidations exercées contre la visite très hautement désirée de notre très cher compatriote Alexandre Barro Chambrier », a déclaré le syndicaliste originaire de la province.
Marcel Libama a également saisi cette opportunité, pour rappeler que le Haut-ogooué était une province comme les autres du Gabon, dans laquelle tous les politiciens avaient le droit d’exercer librement leurs activités. « Le Gabon est un et indivisible. La Constitution garantit à tout Gabonais la liberté d’exercer ses activités sur toute l’étendue du territoire national », a-t-il poursuivi, avant de préciser qu’il s’engageait personnellement, à faire respecter ce principe constitutionnel dans sa province natale.
Le syndicaliste a enfin invité les responsables politiques de sa province à plus de responsabilité.