Libreville, le 16 Février 2023 – (Dépêches 241). 730 millions de dollars, soit, 444 milliards, c’est le montant colossal déboursé par le Gabon pour faire valoir ses droits de préemption de l’Etat pour le rachat de la société pétrolière Assala. Un rachat qui matérialise un acte souverain de haute portée historique en ce que cette opération voulue par les autorités de la Transition va nécessairement contribuer à la croissance économique du pays.
Assala Gabon, Assala Trading, Assala UK et Assala Upstream. Ce sont là toutes les entités de la holding Assala, dont les parts ont été intégralement rachetées par l’Etat gabonais au terme d’un accord rendu public hier par le Président de la République, Chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguema.
Un acte hautement symbolique qui s’inscrit dans la quête de la souveraineté économique du pays, et à la portée historique certaine pour lequel l’Etat a déboursé la somme de 444 milliards de FCFA, soit 730 millions de dollars. Une opération qui permettra de sécuriser les ressources nationales, augmenter les recettes de l’État et favoriser une gestion autonome des ressources pétrolières.
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Selon l’Administrateur Directeur Général de la Gabon Oil Company dont les participations vont augmenter à travers la fusion avec Assala Energy, ce rachat est une aubaine pour l’industrie pétrolière du Gabon. « C’est un rachat qui a des impacts techniques, financiers et sociaux . Sur le plan technique, le Gabon contrôlera entièrement sa chaîne pétrolière, « de la production jusqu’à l’exploitation au niveau du terminal. Au niveau financier, cette opération permettra d’accroître le PIB du pays et participera aux dépenses publiques », a déclaré Marcellin Simba Ngabi.
Le rachat de la holding Assala permettra en outre d’impulser une nouvelle dynamique dans la ville de Gamba, qui s’est considérablement délitée depuis le départ de Shell Gabon. Il offre par ailleurs des opportunités d’emplois importantes dans un domaine prééminent de notre économie.
