Libreville, le 22 Février 2024 – (Dépêches 241). Indexée depuis plusieurs années pour sa qualité de service, la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) semble ne rien faire pour arranger les choses. Ces dernières semaines, les événements empirent sur toute l’étendue du territoire national, mais encore plus dans la capitale économique gabonaise. Toute chose qui a fini par exacerber les habitants de la deuxième ville du pays qui ont investi la rue cette nuit du mercredi 21 février 2024 pour dire leur ras-le-bol vis-à-vis de cette entreprise.
Cette nuit du mercredi 21 février 2024 a été marquée par de nombreuses marches des populations dans la ville de Port-Gentil, pour dire leur colère contre la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) qui ne remplirait plus ses obligations, et ce, depuis de longues années déjà.
Comme sur l’étendue du territoire national, la ville de Port-Gentil subit avec impuissance depuis de longues semaines les coupures intempestives d’électricité de la seule entreprise dédiée à la tâche. Selon plusieurs sources concordantes, par ce temps de grande chaleur, c’est la coupure d’eau qui aurait exacerbé la colère des Port-gentillais, déjà accablés par l’absence d’électricité, et poussé ces derniers à marcher dans la rue de la capitale économique pour réclamer le départ ou l’assignation d’une entreprise concurrente à la SEEG qui ne satisfait plus à ses besoins.
Gageons désormais que les nouvelles autorités de la Transition se saisissent définitivement de ce dossier de la SEEG, afin de trouver des solutions durables à la question des délestages réguliers observés dans le pays, et soulager les populations de ce qui s’apparente aujourd’hui à un véritable supplice.