Libreville, le 15 novembre 2024 – (Dépêches 241). C’est par le biais d’une publication faite sur ses réseaux que le coordinateur général du Samu Social a donné sa position sur le référendum. Bien qu’apolitique, Wenceslas Yaba a souligné le caractère humanitaire du projet de Constitution.
Le débat sur le caractère acceptable ou pas de la Constitution continue de s’intensifier à 24h de la consultation prévue demain samedi. Si les personnalités politiques occupent le terrain depuis des semaines, Wenceslas Yaba responsable du Samu Social et humanitaire du reste, a tenu à donner son avis en qualité. de citoyen.
C’est en cette occurrence qu’il s’est exprimé via une vidéo sur ce projet de loi dont le côté humanitaire pour lui est clairement visible. « C’est une loi fondamentale humanitaire car cette loi fondamentale met en exergue la veuve et l’orphelin, le handicap, l’accès aux soins, la solidarité, la dignité humaine. Oui, ce sont là les valeurs d’équité que le Samu Social, à travers ses 1,3 millions d’abonnés bénéficiaires, en quelques années, incarne », a-t-il déclaré.
Pour Wenceslas Yaba, jamais au Gabon une Constitution n’a consacré autant de disposition en rapport avec le social et l’humanitaire. « Nous sommes très touchés. Vous savez, entre un peu et rien du tout, il faut prendre ce peu-là, qui est innovant. Jamais dans les autres constitutions, on n’avait autant mis l’homme, les aspects sanitaires et sociaux, au cœur du fonctionnement de notre pays. Jamais », a-t-il martelé.
Avec cette sortie, le coordonnateur du SAMU Social Gabonais, fondé de grands espoirs sur cette Constitution qui selon lui crée un cadre pour continuer à œuvrer pour les causes des plus désœuvrées. « Oui, il faut aussi dire que je ne demanderai jamais, moi la permission pour faire le bien. Je suis strictement apolitique. Je dis, ce bon peu-là, prenons-le et faisons de telle sorte qu’il soit davantage sur nos peaux, sur nos vies. Bien se soigner, bien dormir, bien se vêtir, bien se mouvoir. C’est cela le cœur de cette loi fondamentale. Gloire à Dieu », a-t-il conclu.
