Dialogue National: Inquiets face à la surdité du Gouvernement, un groupement de partis politiques et de la société civile rencontre Mgr Ibaba

Photo de famille au terme de la rencontre avec Mgr Iba Ba © DR

Libreville, le 15 mars 2024 – (Dépêches). Ce vendredi 15 mars 2024, un groupe de partis politiques et de la société civile est allé rencontrer l’archevêque de Libreville, Monseigneur Ibaba, à l’effet de présenter leurs craintes vis-à-vis de l’organisation du futur Dialogue National Inclusif d’avril prochain, et inviter ce dernier, en tant que Président de ces assises, à prendre en considération leurs inquiétudes.

Depuis quelques semaines, une salve de récriminations est faite au Gouvernement de la Transition dirigé par Raymond Ndong Sima, en rapport avec l’organisation du Dialogue National Inclusif d’avril 2023. Il lui est principalement reproché de vouloir s’accaparer de l’organisation de cette grande messe et de ruiner ainsi le caractère inclusif que doit revêtir cette rencontre historique du peuple gabonais dans sa diversité.

C’est précisément la raison pour laquelle de nombreux partis politiques et une frange de la société civile sont allés deviser avec Monseigneur Ibaba, archevêque métropolitain de Libreville, par ailleurs Président des assises du Dialogue National Inclusif d’avril prochain. Dans un discours franc, honnête et empli de patriotisme, ce collectif est allé solliciter de l’autorité morale et religieuse que les préalables nécessaires à une bonne tenue du futur Dialogue National soient arrêtés consensuellement, et non unilatéralement par le seul Gouvernement et le CTRI.

Cette nouvelle interpellation fait suite à celle déjà faite il y a quelques jours par le même collectif. Le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, gagnerait donc à prendre de la hauteur et entendre les inquiétudes de ces compatriotes en instruisant son Gouvernement à revisiter sa copie, en vue d’atteindre l’objectif d’un véritable Dialogue National Inclusif apaisé qui garantirait le nouveau Gabon uni, prospère et restauré appelé pour tous. 

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