Libreville, le 19 mai 2024 (Dépêches 241). En 2018, GSEZ a racheté la Société Nationale des Bois du Gabon pour un montant avoisinant les 22 milliards. Contrairement à certaines rumeurs qui sont distillées, cette opération a été bénéfique pour la SNBG, explique l’acquéreur dans un communiqué.
Naguère entreprise florissante spécialisée dans le commerce et l’exportation de grumes, principalement d’Okoumé, la Société Nationale des Bois du Gabon, a débuté sa descente aux enfers, avec la décision d’interdire l’exportation des grumes prise par l’administration d’Ali Bongo, au lendemain de l’avènement de ce dernier au pouvoir en 2009.
Asphyxiée par une dette qui avoisinait les 18 milliards en 2018, la SNBG a finalement pu amorcer son redressement à la suite de son rachat la même année par GSEZ, explique l’acquéreur dans un communiqué de presse. «Suite à son acquisition par GSEZ et à la mise en œuvre de nouveaux investissements et stratégies, la SNBG, autrefois au bord de la faillite en 2016, a subi un processus de restructuration réussi, aboutissant à la rentabilité» souligne la missive.
Mieux, à la suite de ce rachat, la GSEZ indique avoir «transformé la SNBG en investissant plus de 30 milliards de FCFA, en diversifiant le bassin industriel, en développant et rendant fonctionnelles 6 usines et en créant 2000 emplois pour transformer et traiter le bois» a-t-on pu lire.
Reste à savoir quels sont les arguments mobilisés, par ceux qui soutiennent que ce rachat a été une opération de dupe.