Libreville, le 30 mai 2024 – (Dépêches 241). La question de l’employabilité des jeunes gabonais des deux sexes se pose encore avec grande acuité aujourd’hui. Si l’État et le secteur public en général peinent à absorber le flux important de demandeurs d’emplois, de nombreux acteurs du secteur privé tentent bon gré mal gré de venir à la rescousse de tous ces jeunes compatriotes à la recherche d’un emploi. Parmi les acteurs du privé employant de nombreux compatriotes, figure le capitaine d’industrie Hervé Patrick Opiangah.
La bataille contre le chômage occupe toujours une place de choix dans les politiques publiques d’un État. Si l’État a le devoir de créer les conditions d’une atmosphère propice au développement de l’employabilité des jeunes, les initiatives privées participent elles aussi à créer des milliers d’emplois qui peuvent profiter aux nationaux.
C’est dans ce contexte que Hervé Patrick Opiangah, acteur politique gabonais et Chef d’entreprises, participe à l’épanouissement de nombreux compatriotes qu’il emploie dans ses multiples entreprises.Transport des marchandises et des hommes, Agro-alimentaire, Mines, Immobilier et Sport, le capitaine d’industrie Hervé Patrick Opiangah emploie aujourd’hui près de 2000 compatriotes au sein de ses nombreuses entreprises.
Des entreprises qui font la part belle aux nationaux dans la perspective de se réapproprier l’économie nationale. C’est le cas de la SGTP-Mines avec plus de 200 salariés nationaux dont deux uniquement sont expatriés. Les autres sections de la SGTP emploient plus 900 employés Gabonais parmi lesquels on ne compte que 5 expatriés. Tryam société spécialisée dans le transport de produits pétroliers compte plus de 100 employés dont 75 Gabonais. La direction générale pour sa part est composée de 100% de Gabonais. Une priorisation du Made In Gabon qui avait du reste été saluée par la Confédération syndicale des travailleurs (CST). On y voit clairement une Gabonisation de l’emploi chez cet homme dont l’ambition pour l’indépendance économique de son pays est de plus en plus vive.
À l’heure où le débat sur la lutte contre le chômage est à nouveau soulevé par les autorités de la transition, une telle initiative en plus d’être encouragée, devrait faire école et inciter de nombreux autres compatriotes nantis à suivre cet exemple, pour enfin voir émerger une nouvelle classe de Chefs d’entreprises gabonais.