Libreville, le 8 juin 2024- (Dépêches 241). Le 8 juin 2009, El Hadj Omar Bongo Ondimba, deuxième Président de la République Gabonaise s’éteignait à la clinique Quíron de Barcelone en Espagne. Depuis cette date, une messe est dite chaque 8 juin à la cathédrale Sainte-Marie de Libreville, en mémoire de l’illustre disparu. Seulement, pour le 15ème anniversaire de décès de feu Omar Bongo Ondimba, l’archevêque de Libreville, Monseigneur Jean Patrick Iba-ba, a surpris l’opinion en refusant cette année que la messe de requiem de l’ancien Chef d’État soit célébrée en la cathédrale Sainte-Marie.
L’information a surpris du beau monde. Jean Patrick Iba-ba, Archevêque métropolitain de l’église catholique apostolique romaine à Libreville, aurait opposé un refus de célébration de la messe de requiem de feu Omar Bongo Ondimba, ancien Président de la République Gabonaise. L’information a été donnée par nos confrères de Gabonclic.Info, dans un article publié ce 7 juin 2024.
Pour justifier son refus, l’archevêque de Libreville aurait mis en avant le postulat de l’obédience religieuse du défunt. En effet, toujours selon nos confrères de Gabonclic.Info, Jean Patrick Iba-ba aurait refusé que cette messe de requiem de feu Omar Bongo se tienne à la cathédrale Sainte-Marie au motif que ce dernier était un musulman hautement pratiquant, par ailleurs Raïs de ladite communauté au Gabon.
Dans l’opinion publique, la décision de l’archevêque de Libreville divise, en ce qu’elle vient rompre 14 années de tradition de célébration de cette messe de requiem de feu Omar Bongo à la cathédrale Sainte-Marie, mais elle porte surtout atteinte à la réputation de l’église catholique apostolique romaine d’être défenseure de l’œcuménisme et de la miséricorde.
C est maintenant que l Église reconnaît que feu Omar Bongo était un musulman pratiquant! On est en plein dans la politisation de notre belle église Sainte Marie.
Le monseigneur ne fait que transmettre une décision qui vient d’ailleurs.