Libreville, le 1er juillet 2024 – (Dépêches 241). Le Président déchu Ali Bongo Ondimba qui avait entamé une grève de la faim au midi du mois de mai a finalement mis un terme à son entreprise, deux semaines après que des proches inquiets des conséquences sur sa santé l’aient exhorté à y mettre un terme.
Le 14 mai 2024 dernier, Sébastien Nemeth, journaliste à RFI, spécialisé dans les questions africaines informait l’opinion de ce que l’Ali Bongo Ondimba avait entamé une grève de la faim, à l’effet de protester sur la supposée « arrestation illégale, la séquestration aggravée par les actes de tortures et les actes de barbarie commis à l’encontre d’Ali Bongo Ondimba, de Sylvia Bongo Valentin, de leurs fils Noureddine, Jalil et Bilal Bongo Valentin », pouvait-on lire.
Quelques semaines après, l’ancien despote aurait finalement décidé de stopper sa grève de la faim, révèle encore RFI dans une publication faite ce dimanche 30 juin. L’ex Président de la République aurait selon nos confrères, cessé de s’alimenter le 14 mai 2024 pour protester contre le traitement réservé à son épouse et son rejeton. Il aurait arrêté cette entreprise quelques jours après la rencontre entre Oligui Nguema et Emmanuel Macron sous les supplications supposées de ses proches. « Son entourage l’a supplié d’arrêter. Il avait perdu du poids et sa mobilité s’était dégradée », confie un proche.
Reste à savoir si en mettant un terme à cette grève de la faim aux allures de bras de fer contre les nouvelles autorités, Ali Bongo a finalement obtenu gain de cause. Apparemment les choses seraient en bonne voie, un accord serait en attente avec le CTRI et l’ancien numéro un Gabonais aurait réussi à faire exfiltrer à Londres ses fils Jallil et Bilal.
