Libreville, 11 juillet 2024 – ( Dépêches 241). C’est au cours d’une déclaration de presse organisée ce mardi, que le Président du Syndicat National des Enseignants-Chercheurs (SNEC) de la section de l’Université Omar Bongo, le Pr Mathurin Ovono Ebe, a pris le temps de mettre en lumière toutes les difficultés auxquelles font face les syndiqués, et qui pourraient constituer une menace pour une rentrée académique apaisée.
La déclaration de presse donnée par le Président du Syndicat National des Enseignants-Chercheurs ( SNEC) de la section de l’Université Omar Bongo, le Pr Mathurin Ovono Ebe, était l’occasion pour ce dernier, d’énumérer les problèmes que ses syndiqués rencontrent, au moment où le personnel administratif bénéficie pour la première fois de deux mois de vacances.
En effet, le Syndicat a présenté tour à tour les points essentiels sur lesquels il attirerait l’attention des autorités. D’abord, « l’abrogation du décret 866/PR/MES/MFP du 20 août 1981 fixant Statut particulier du personnel enseignant de L’Enseignement Supérieur » devenue caduque selon le responsable syndical. Ensuite le syndicaliste est revenu sur la problématique liée à l’effectivité de la régularisation des situations administratives. A ce sujet il a émis de sérieuses réserves tout en indiquant que cette situation occasionnait « une précarité administrative » dans une institution où, la moitié du personnel administratif n’est toujours pas nommé à ce jour.
Autre point à l’ordre du jour, celui portant sur les vacations impayées. Le Pr Mathurin Ovono Ebe a souligné que « les enseignants-chercheurs de l’UOB sont toujours dans l’attente de l’apurement de la dette des vacations depuis l’année universitaire 2021-2022 » a-t-il déclaré avant de préconiser « l’abrogation du décret numéro 0011/PR/MESRSTT du 5 mars 2023 fixant les obligations de services des enseignants-chercheurs et des chercheurs et déterminants les conditions de rémunération des heures supplémentaires et des vacations dans établissement d’enseignement supérieur en République gabonaise; car inopérant, il a été pris en violation flagrante de la loi organique numéro 020/2014 du 21 mai 2915 relative aux lois des finances et à l’exécution du budget », a ajouté l’universitaire.
Logiquement, le Président du Syndicat National des Enseignant-Chercheurs a conditionné la reprise des cours lors de la prochaine rentrée académique, par la satisfaction de ses revendications.