Libreville, le 21 septembre 2021 (Dépêches241). Bien que son arrivée à la tête de l’hôtel de ville, de la capitale gabonaise ne date que de quelques mois seulement, l’édile de libreville Christiane Mba Ndutume Mihindou ne veut pas perdre du temps, et passe déjà à l’offensive, pour accélérer le recouvrement de certaines taxes municipales. Notamment, celle liée au transport urbain de personnes et de marchandises. En annonçant l’arraisonnement et/ou immobilisation de tous véhicules ne s’étant pas encore acquittés de cette taxe.
C’est par le biais d’une communication interne de la mairie de Libreville, datant du 14 septembre dernier, que l’annonce avait été faite. Celle-ci indique clairement l’arraisonnement et/ou immobilisation depuis la date susmentionnée, des véhicules en situation irrégulière jusqu’à la régularisation des opérateurs susvisés, de cette taxe sur le transport urbain de l’année en cours. Désormais, l’ordre est donc donné « aux services de la Direction des recettes et l’Unité de police de l’Hôtel de ville de veiller à l’application de la présente mesure« , a communiqué l’hôtel de ville. Une difficulté de plus pour les opérateurs du transport urbain de personnes et marchandises de Libreville qui pourraient déboucher sur une carence de transport dans la capitale gabonaise.
Dans la suite de sa communication, l’autorité municipale précise que cette taxe est acquittée par les propriétaires des taxis et véhicules de transport de marchandises en zone urbaine immatriculés dans la capitale gabonaise. Ces derniers étaient censés se mettre à jour de cette obligation fiscale il y a quatre mois. Le délai légal (30 juin) pour s’acquitter de la taxe sur le transport urbain de personnes et marchandises, au titre de l’année 2021, est largement dépassé », a martelé la municipalité.
Rappelons que pour tenir compte des difficultés liées à la crise sanitaire de la Covid-19, un délai avait été accordé aux propriétaires des véhicules, pour le paiement de cette taxe. Malgré cette preuve suffisante d’indulgence de l’autorité municipale, plusieurs propriétaires ne se sont pas rendus de manière volontaire, à la Direction des recettes de l’hôtel de ville pour s’acquitter de cette taxe. Dans tous les cas, les réfractaires sont avertis. Et doivent se conformer. Car, quoiqu’il en soit, il faudra passer à la caisse, au risque de se voir immobiliser son outil de travail par la police municipale de l’hôtel de ville, au moment où nous entrons, en plein début de rentrée scolaire, période où la plupart de ces conducteurs, réalisent très souvent leurs meilleurs chiffres d’affaires.
Tous les automobilistes non conformes sont invités à passer au service de la Direction des recettes de l’hôtel de ville de Libreville, pour s’acquitter de cette obligation fiscale, afin d’exercer leur activité dans la sérénité.