SeegGate: Oligui Nguema appelle à traduire en justice les coupables

Le président de la Transition a tapé du poing sur la table face à la situation à la SEEG  ©ComPrésidentielle

Libreville, le 23 août – (Dépêches 241). Devant le scandale qui secoue la SEEG, les coupures récurrentes d’électricité que vivent les populations de Libreville et ses environs, et les désagréments occasionnés dans les nombreux ménages des gabonais, le Président de la Transition, Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, a marqué son indignation et vient d’ordonner un audit rigoureux, à l’effet d’établir les responsabilités des uns et des autres, mais surtout afin de présenter devant la justice les coupables de cette situation.

Démantèlement d’un impressionnant réseau de détournements de tickets EDAN par des serveurs informatiques parallèles non autorisés, menaces de réduction de la puissance de la centrale de la société britannique Aggreko, partenaire fournissant l’électricité à la SEEG, coupures intempestives de l’électricité, voilà le lot que réserve la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) aux populations gabonaises ces dernières semaines.

Une situation qui n’a pas laissé indifférent le numéro un Gabonais. En effet, sur une publication faite sur sa page Facebook officielle, le Président de la Transition, Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, vient d’instruire aux administrations compétentes d’auditer avec sérieux et rigueur l’état de cette société, afin de présenter les coupables de ces situations devant la justice. « Face au scandale à la SEEG et aux délestages récurrents, j’ai ordonné un audit rigoureux. Tous les coupables d’actes préjudiciables seront traduits en justice. Les Gabonais méritent un service exemplaire, et je m’engage à veiller à ce que justice soit faite », a-t-on pu lire sur ladite publication.

Espérons désormais qu’après cette sortie du Président de la République, la justice gabonaise se mettra au diapason, afin d’établir les responsabilités dans ces situations qui n’en finissent plus de rendre difficile et pénible le quotidien des gabonais.

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