Libreville, le 1er Octobre 2024 (Dépêches 241). Ce lundi 30 septembre 2024, le Réseau National des Femmes Médiatrices de Paix du Gabon (Renafem-Ga) était au cabinet du Président de la Cour Constitutionnelle de Transition. Au menu des échanges, plusieurs points importants abordés, notamment le plaidoyer sur l’inclusion des femmes dans les sphères décisionnelles et les processus électoraux, avec en toile de fond le scrutin référendaire en perspective.
Lundi 30 septembre 2024, Dieudonné Aba’a Owono, Président de la Cour Constitutionnelle de Transition, a reçu à son cabinet une importante délégation du Réseau National des Femmes Médiatrices de Paix du Gabon (Renafem-Ga) conduite par sa Présidente Elisabeth Ngoua Mbina, à l’effet de présenter la structure, faire le point de ses activités au Gabon et évoquer les perspectives à court, moyen et long terme du Renafem-Ga.
Dans un discours franc et particulièrement saisissant, Elisabeth Ngoua Mbina a décliné les grandes lignes de la structure qu’elle dirige, notamment le rôle qu’ont joué les femmes médiatrices dans la levée des sanctions vis-à-vis du Gabon par la CEEAC à Malabo en Guinée Equatoriale, et a fait un véritable plaidoyer sur la prise en compte des conclusions du DNI relatives au Genre, principalement sur le quota minimum de 40% de représentativité des femmes dans les instances décisionnelles et politiques, ainsi que sur la création d’un Conseil Constitutionnel Genre qui aura en son sein l’Observatoire des Droits de la Femme et la Maison de la Femme.
Enfin, pour coller à l’actualité, la Présidente du Renafem-Ga a évoqué le projet d’une caravane nationale de sensibilisation des populations sur les principaux enjeux du référendum constitutionnel à venir. « Nous voulons partir avec nos mots expliquer aux personnes à l’intérieur du pays que le référendum c’est ceci ou cela. Pourquoi voter OUI pourquoi voter NON, car comme je le disais au Président tout à l’heure, nous irons également expliquer aux populations que la Constitution c’est la pierre angulaire de l’État », a déclaré Elisabeth Ngoua Mbina.