Libreville, le 21 décembre 2024 – (Dépêches 241). Il y a quelques jours, le leader de la plateforme Ensemble Pour le Gabon (EPG), Alain Claude Bilie-by-Nze, était de nouveau face à la presse pour commenter l’actualité sociale et politique du pays. Parmi les sujets évoqués, le calendrier électoral figurait en bonne place. Celui qui se positionne aujourd’hui comme la principale figure critique du CTRI dénonce un camouflage du calendrier électoral par le Gouvernement de la Transition.
Le 18 décembre dernier, Alain Claude Bilie-by-Nze faisait une énième déclaration face aux femmes et aux hommes des médias sur l’actualité politique, sociale, économique et sécuritaire du Gabon. Fidèle à sa tonalité critique des derniers mois, l’ancien porte-parole de la Présidence de la République d’Ali Bongo Ondimba a dénoncé ce qu’il juge comme une dissimulation du calendrier électoral par le Gouvernement de Transition.
« Un calendrier électoral ne peut pas être quelque chose qu’on cache, qu’on masque, ce n’est pas un secret d’État », a d’abord dénoncé le dernier Premier Ministre du régime déchu, avant de poursuivre en disant que « le calendrier électoral doit être connu de tous. Nous devons savoir qu’à telle date il y aura les élections. Ceux qui sont intéressés à cette élection se préparent, l’opinion se prépare, la population se prépare », a martelé le natif de Makokou.
Restant sur la gouvernance jugée peu orthodoxe des militaires actuellement au pouvoir, le leader d’Ensemble Pour le Gabon (EPG), a également dénoncé l’infantilisation des populations par le Gouvernement de la Transition. « On ne peut pas nous gouverner comme ça, comme si nous étions aveugles, comme si on était des enfants à qui on cache la vérité. Il faut qu’il y ait la transparence, qu’on sache quand auront lieu les élections, à quelle date et qu’est-ce qu’on fait pour y arriver. C’est important, c’est la transparence qu’on demande », a réaffirmé ACBBN.
Pour finir, l’ancien Député de Ntang-Louli a invité les nouvelles autorités à faire mieux qu’hier, car c’est bien cela qui aurait justifié le coup d’État du 30 août 2023. « On a dit qu’il faudra faire différemment du passé, faisons différemment pour l’avenir et faisons différemment en étant transparent sur le calendrier électoral », a chuté le leader d’Ensemble Pour le Gabon (EPG).
