
Libreville, le 26 décembre 2024-(Dépêches 241). Le 20 décembre dernier, les ex-agents de la radio panafricaine Africa N°1 ont de nouveau fait savoir leur mécontentement face à l’oubli de leur situation, pourtant connue des nouvelles autorités du pays. Sécurisé par les forces de l’ordre, le site de la radio a été interdit d’accès à ces ex-employés qui ont dû lancer leur appel au Général Brice Clotaire Oligui Nguema, en dehors des locaux de la boîte.
Avec l’arrivée au pouvoir des militaires en août 2023 et les résolutions du dernier Dialogue National Inclusif d’Angondjé, les ex-employés de la radio panafricaine Africa N°1 ont caressé le rêve de voir enfin renaître de ses cendres, ce qui était la fierté du paysage médiatique africain il y a plusieurs années en arrière. Seulement, 16 mois après, c’est la désillusion qui règne dans les esprits des ex-agents de cette radio.
Une désillusion qui se traduit par l’immobilisme de la tutelle par rapport à leur cahier de charges qui comprend la dette des droits impayés de ces anciens agents, la liquidation du contentieux judiciaire avec l’actionnaire majoritaire et la mise en place d’une administration provisoire, véritable préalable à tout nouveau départ. La considération de ces points les a donc conduits à manifester une nouvelle fois leur mécontentement. « Rien n’a changé dans notre quotidien », ont-ils lancé en chœur, face à ce qu’ils jugent désormais comme une « impasse indescriptible ».
Devant cet immobilisme qui caractérise leur tutelle dans le traitement de leur dossier, les anciens employés d’Africa N°1 sollicitent désormais une audience auprès du Président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, seul à ce jour selon eux, à pouvoir trouver une solution à leur problème qui n’a que trop duré.