Libreville, le 07 janvier 2025-(Dépêches 241). Le weekend dernier, sur invitation de l’association des communicateurs ogivins pour la santé et l’action humanitaire (ACOSAH) et en partenariat avec l’ambassade de France via le Fonds Équipe France (FEF), 10 journalistes-blogueurs gabonais ont été sensibilisés sur la nécessité de se tenir aux côtés des communautés locales et des peuples autochtones, afin de les aider à lutter ensemble contre la criminalité environnementale, principalement à l’œuvre dans les forêts du bassin du Congo.
Exposer, dénoncer et combattre les différents trafics dans les forêts du bassin du Congo et les nombreux crimes environnementaux qu’ils alimentent, voilà qui a été la principale trame de l’atelier de sensibilisation tenu à l’endroit de 10 journalistes-blogueurs du 3 au 4 janvier dernier à Libreville. À terme, l’objectif de cet atelier de sensibilisation des professionnels des médias était de créer un réseau de défenseurs environnementaux luttant contre la criminalité environnementale transnationale dans les forêts du bassin du Congo.
« Notre projet a trois composantes. L’une sur la sensibilisation et l’information des communautés locales pour renforcer leur résilience, l’autre consiste à les autonomiser vis-à-vis des flux financiers illégaux qui alimentent la criminalité environnementale et enfin la mise en place d’un réseau de défenseurs environnementaux, un observatoire des droits de l’homme et un observatoire des crimes contre l’environnement », a déclaré Benjamin Evine-Binet, responsable du projet.
Gageons désormais que les enseignements reçus durant cet atelier de sensibilisation permettront aux 10 journalistes de mieux informer les communautés locales et les peuples autochtones sur la nécessité et l’urgence de protéger efficacement leurs forêts de tous genres de trafics, car il s’agit des principaux espaces de vie au sein desquels ils trouveront toujours ce dont ils ont besoin pour leur existence.
