
Libreville, le 17 février 2025-(Dépêches 241). Le 13 février dernier, l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS), le Parti fondé par Hervé Patrick Opiangah, faisait une nouvelle déclaration en mettant en lumière les mensonges éhontés du Procureur général près le Tribunal de Première Instance de Libreville, Bruno Obiang Mvé, dans la procédure judiciaire initiée en novembre dernier contre leur leader. À la suite des révélations graves faites par l’UDIS sur les mensonges et le parjure du maître des poursuites dans l’affaire HPO, l’opinion s’interroge désormais sur la pertinence du maintien des poursuites, mais surtout sur la date du retour au pays de l’homme d’affaires.
Le 13 novembre dernier, quelques heures après la première sortie de l’UDIS sur l’affaire HPO , Bruno Obiang Mvé, Procureur général près le Tribunal de Première Instance de Libreville étrangement, se présentait devant les Gabonais pour lire une déclaration à la première chaîne de télévision nationale.
La voix haletante, le rythme respiratoire instable, une diction empruntée, c’est un Bruno Obiang Mve peu rassurant et visiblement très peu à l’aise avec ses propos qui s’était révélé à l’opinion ce jour au moment d’apporter des clarifications sur les contours de la procédure judiciaire impliquant Hervé Patrick Opiangah. Si ce jour, certains compatriotes avaient très bien perçu et souligné ce malaise à la lecture du communiqué par le Procureur, les récents événements, viennent d’apporter des réponses sur la gaucherie perceptible du maître des poursuites ce soir-là.
Bruno Obiang Mve pris en flagrant délit de mensonge
En réalité, le Procureur de la République, celui qui a prêté serment et juré de « rendre justice au nom du Peuple Gabonais » se vautrait en ce moment dans une mensonge sans vergogne en donnant des informations fausses et montées de toute pièce sur la procédure lancée contre Hervé Patrick Opiangah, évoquant au passage une plainte déposée le 14 novembre qui n’a jamais existé. « Le 14 novembre 2024 madame B.L domiciliée à Libreville déposait au Parquet de la République une plainte contre HPO son ex concubin pour viol et inceste sur leur fille commune la nommée O.M.E. », avait déclaré le Procureur ce jour.
À cette sortie du Procureur, l’UDIS s’est immédiatement employée à apporter de manière éloquente des éléments de contradictions et d’incohérences dans la procédure judiciaire qui vise leur Président. « Dans la procédure judiciaire initiée contre le Président-Fondateur de notre formation politique, pour des faits supposés de viol et inceste, au dela des vices de procédure flagrants, le maître des poursuites qui n’a jamais pu situer, déterminer, ni prouver les faits dans l’espace et dans le temps, s’est heurté à l’impossibilité de constituer en droit, les griefs qui sont reprochées à notre Président », a indiqué l’UDIS dans une récente sortie.
Pire, dans sa sortie du 13 février dernier, le Directoire provisoire du Parti a dit disposer d’éléments matériels prouvant le mensonge du Procureur Bruno Obiang Mvé sur sa déclaration du 13 novembre 2024 dans l’affaire HPO. « L’UDIS tient en sa possession des preuves irréfutables que la plainte de Madame Lucie Biloghe n’a été introduite qu’a posteriori, c’est-à-dire, le 25 novembre 2024, et non le 14 novembre 2024, comme le déclarait et l’affirmait le procureur de la République », a dernièrement déclaré Cynthia Lays Amorissani, Secrétaire Permanente de l’UDIS.
La contre-attaque de l’UDIS qui met à nu un scandale d’État
Une situation que regrettent aujourd’hui les membres de l’UDIS, qui se désolent toujours du manque d’indépendance de la justice gabonaise, même par ces temps de Transition. « Notre famille politique constate, pour le déplorer, qu’après avoir épuisé tant de voies de recours pour faire entendre raison, et malgré la flagrance d’un dossier de poursuite grotesquement instrumentalisé, la justice de notre pays qui demeure sourde, a donc décidé d’assumer publiquement la honte et la forfaiture, en nous entraînant dans une nouvelle ère : celle du NON-DROIT ABSOLU », a ajouté la Secrétaire Permanente lors de sa déclaration.
Au regard de l’absence d’éléments pouvant encore justifier le maintien des poursuites contre celui qui est affectueusement appelé HPO, ses militants ont appelé sans détours et sans délai à son retour au pays. « L’UDIS appelle solennellement au retour de son Président, monsieur Hervé Patrick OPIANGAH․ Oui, il est temps que notre Président soit réhabilité, que son honneur soit lavé et qu’il reprenne sa place active dans notre société », avait-elle conclu lors de sa déclaration du 28 janvier dernier.
Objectivement Opiangah doit regagner sa terre natale
Ces informations et cette dénonciation de la perversion manifeste de la justice gabonaise, avec elle le Procureur de la République et la doyenne des juges d’instruction, au delà de la forfaiture qu’elles consacrent du reste, établissent un fait: Hervé Patrick Opiangah ne s’est jamais retrouvé dans une situation susceptible de justifier l’action publique déclenchée à son encontre. C’est une réalité, une évidence et un fait insusceptible de recours.
Si la justice a été mise aux trousses de ce compatriote sur la base d’aucun élément légal, constatant qu’aucune plainte n’a été déposée le 14 novembre, constatant que c’est à raison qu’il a dû quitter le pays et constatant que le maintien des poursuites ne saurait se justifier, seul le retour de l’homme d’affaires est aujourd’hui envisageable pour mettre fin à cette saga qui n’honore pas le Gabon et ses institutions dans le concert des Nations .
Un retour dans les règles de l’art est plus que jamais attendu dans un contexte où le Président de la Transition, Chef de l’Etat, par ailleurs Président du Conseil Supérieur de la Magistrature et garant de la protection des hommes et des biens, a tenu un discours sage récemment. Après les événements de Mitzic, Brice Clotaire Oligui Nguema a tenu à rappeler la nécessité de plaider l’unité nationale « Le Gabon nous appartient à nous tous », a-t-il déclaré. Oui ! Monsieur le Président Hervé Patrick Opiangah est un fils du Gabon, il y a toute sa vie, son essence, sa famille, ses investissements, c’est pourquoi de façon objective, Opiangah doit rentrer.