Dépêches de la présidentielle: en se portant candidat Oligui a trahi la confiance des Gabonais selon Noël Bertrand Boundzanga

Flairant un potentiel coup d’Etat Electoral, Noël Bertrand Boundzanga se retire de la course © DR

Libreville, le 5 mars 2025 (Dépêches 241). À l’occasion d’une conférence de presse qu’il animait hier, Noël Bertrand Boundzanga a annoncé qu’il se retirait de la course à la présidentielle. Dans son laïus, l’universitaire a assimilé à une trahison du peuple, la décision de Brice Clotaire Oligui Nguema de briguer la magistrature suprême.

La décision de Brice Clotaire Oligui Nguema, de se porter candidat à l’élection présidentielle du 12 avril prochain, ne fait assurément pas l’unanimité dans la classe politique Gabonaise. En témoignent, les critiques virulentes de Noël Bertrand Boundzanga au cours d’une conférence de presse qu’il animait hier, à Libreville devant une foule de sympathisants venus écouter son message. 

À la veille de l’ouverture officielle de la campagne du futur scrutin présidentiel, l’universitaire a exprimé son inquiétude suite à l’officialisation de la candidature de l’actuel locataire du Palais du Bord de Mer. « Le président de la Transition ne peut être à la fois juge et partie dans cette élection » a-t-il souligné avant de rappeler que ce dernier n’avait pas le droit de briguer la magistrature suprême à la lumière de la Charte africaine de la démocratie. « Les auteurs de changement anticonstitutionnel de gouvernement ne doivent pas participer aux élections organisées pour la restitution de l’ordre démocratique » a ajouté l’enseignant de l’Université Omar Bongo. 

Poursuivant son propos, Noël Bertrand Boundzanga s’est indigné devant la décision de Brice Clotaire Oligui Nguema de se porter candidat à la prochaine élection présidentielle car pour lui elle n’est rien d’autre qu’une trahison, à l’encontre du peuple qui l’a pourtant soutenu dès les premières heures de son coup d’Etat contre le régime despotique d’Ali Bongo Ondimba. «Le 4 septembre 2023, le président de la Transition avait promis de remettre le pouvoir aux civils grâce à une élection libre, transparente et crédible. Aujourd’hui, en annonçant sa candidature, il renie sa parole et trahit la confiance du peuple gabonais» a-t-il conclu.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*