
Libreville, le 29 avril 2025 – (Dépêches 241). L’hospitalité gabonaise ne souffre d’aucun démenti. En témoignent les nombreuses communautés étrangères qui y vivent depuis de longues années et vaquent paisiblement à leurs activités. Seulement, certains d’entre eux, profitant du laxisme des autorités gabonaises, semblent se croire plus royalistes que le roi, en insultant, au travers des réseaux sociaux, le peuple gabonais et parfois les représentants des Institutions. C’est le cas du dénommé Nazih, Gabonais d’origine Libanaise, dont les sorties seraient marquées par la calomnie, l’injure et la diffamation. Toute chose qui aurait provoqué le courroux de la communauté Mpongwè de l’Estuaire, laquelle a récemment fait une sortie véhémente en guise d’avertissement à la communauté Libanaise du Gabon.
Contrairement aux autres ethnies du Gabon, restées oisives face aux sorties maladroites, calomnieuses, injurieuses et diffamatoires de Nazih, gabonais originaire du Liban, à l’encontre de personnalités gabonaises investies de l’autorité administrative et judiciaire, notamment contre madame Akolly, haut magistrat, la communauté Mpongwè de l’Estuaire a donné le ton. Dans un discours martial, courroucé et prêt à en découdre, le porte-parole des Mpongwè n’a pas manqué d’exprimer toute la déception et la colère de sa communauté, fustigeant et mettant en garde la communauté libanaise vivant au Gabon, incapable de maîtriser les dérapages répétés de leur fils Nazih.
Dans cet élan de solidarité bien connu de cette ethnie gabonaise (Omar Bongo en avait fait les frais à la mort de feu Rendjambé), cette sortie se veut être l’ultime avertissement adressé à la communauté libanaise. Le porte-parole déclare à ce titre, s’adressant à la communauté libanaise vivant au Gabon : « C’est couroussé et désappointé que nous, société Mpongwè, autochtones de l’Estuaire et appartenant au groupe Omyènè du Gabon, venons adresser à la communauté libanaise toute entière vivant dans notre pays cet ultime avertissement sous forme de casus belli », a-t-il d’abord annoncé. Cette déclaration n’est donc pas un simple avertissement, mais pourrait en d’autres circonstances s’assimiler à une déclaration de guerre à peine dissimulée contre les Libanais vivant au Gabon, si d’aventure ils ne rappelaient pas à l’ordre leur fils.
Poursuivant son discours, le représentant Mpongwè n’a pas manqué de souligner le déséquilibre dont souffrirait le présumé influenceur Nazih. Aussi a-t-il ajouté : « … votre fils Nazih Marouane, lequel se fait passer pour un influenceur, fou, dément, illettré qui se prétend être un ami du Président, s’est exhibé et produit en discourtoisie à l’endroit d’une fille, d’une sœur, d’une mère et grand-mère investie de l’autorité administrative et judiciaire dans notre pays, faisant la fierté de notre société », a-t-il fulminé.
Sans langue de bois, le groupe Omyènè, à travers cette communication, montre encore une fois sa capacité à défendre les siens. Aussi a-t-il annoncé, sur fond de menaces: « nous voulons ici manifester à la communauté libanaise vivant sur notre sol tout notre désarroi, notre déception et mécontentement face à la violence des propos iniques (…) vos adresses et domiciles en bordure de mer, aussi bien vos emplacements à Owendo, à Glass ou à Louis, vos magasins, nous sont très bien connus, ainsi que les écoles que fréquentent vos enfants. Jeune profito-migrant, tiens-toi bien, nous connaissons ton cocon familial », a-t-il affirmé. Des propos suffisamment graves qui traduisent le malaise suscité par les paroles de ce jeune infortuné d’origine Libanaise.
N’omettant pas de rappeler la capacité du peuple gabonais à se lever comme un seul homme contre ses ennemis, et soupçonnant une main noire derrière les sorties hasardeuses de l’indélicat, les Mpongwè lancent également un avertissement à certaines personnalités gabonaises qui profiteraient de cette situation pour nuire en se cachant derrière un ressortissant étranger. Ils disent, par la voix de leur porte-parole: « Demandez aux commanditaires de votre fils d’avoir le courage de nous affronter directement, au lieu d’avoir recours à l’instrumentalisation d’un jeune drogué, effarouché, dévoyé, suicidaire Libanais en manque de tétée maternelle », a-t-il conclu.
Vivement que les plus hautes autorités du pays, en tête desquelles, le Président de la République fraîchement élu, Brice Clotaire Oligui Nguema, prennent les mesures qui s’imposent pour désamorcer les tensions grandissantes nées des sorties à répétition du nommé Nazih.