
Libreville, le 16 mai 2025 – (Dépêches 241). Dans une publication faite sur sa page Facebook officielle, Geoffroy Foumboula Libeka, 4ème Vice-président de l’Assemblée Nationale de Transition, a dit toute sa colère et sa déception sur le départ en exil de l’ancien Chef d’État Ali Bongo Ondimba et sa famille, sans pourtant rendre des comptes au peuple gabonais ou faire face à la justice du pays. Une situation jugée « inacceptable » pour l’ancienne figure de proue du Copil Citoyen.
Le Gabon tout entier s’est réveillé avec une nouvelle surprenante: le pays a appris, via une communication de la Présidence de la République Angolaise, que l’ancien Chef d’État Ali Bongo Ondimba, son épouse Sylvia et son fils Noureddin étaient arrivés à Luanda hier jeudi 15 mai 2025, vers 22h. Une annonce qui n’a pas tardé à déclencher les réactions aussi bien dans l’opinion publique gabonaise, que chez les acteurs politiques et ceux de la société civile.
C’est le cas de Geoffroy Foumboula Libeka, 4ème Vice-président de l’Assemblée Nationale de Transition qui n’a pas caché sa colère en apprenant la nouvelle. « J’apprends à l’instant la libération et l’arrivée en Angola de la famille Bongo, en pleine nuit et dans le silence total des autorités gabonaises. Une véritable honte pour les premiers jours d’une Cinquième République », peut-on lire sur les réseaux sociaux du parlementaire.
Très remonté contre cette décision, Geoffroy Foumboula Libeka soutient que « cet acte marque une véritable rupture de confiance avec le Président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema sur l’engagement à défendre les lois de la République et expose le pays à toute forme de chantage extérieur », a ajouté l’enfant de Kinguélé, avant de finir en arguant qu’« Ali Bongo Ondimba et sa famille n’auraient jamais dû être libérés, surtout pas de cette façon. Cerise sur le gâteau, c’est la Présidence de la République d’Angola comme un pied de nez aux gabonais (singulièrement à nous autres qui avions introduit des plaintes contre Ali Bongo Ondimba et sa famille) qui informe le Gabon et le monde entier de cette libération », a-t-il bouclé son propos.
Cette sortie du 4ème Vice-président de l’Assemblée Nationale de la Transition résonne avec les nombreuses voix qui ne cessent de s’élever depuis l’annonce de cette information. En attendant les premières réactions des autorités gabonaises, cet acte est énergiquement condamné par une part importante de gabonaises et des gabonais.