Présidentielle 2023 : Barro Chambrier invite les forces politiques à rechercher les conditions d’un scrutin apaisé

Le Président du RPM Barro Chambrier ©DR

Libreville, 8 octobre 2021 (Dépêches 241). C’est à l’occasion de la rentrée politique de son parti, le Rassemblement pour la patrie et modernité (RPM) que l’opposant Alexandre Chambrier Barro a invité les forces politiques et patriotiques à rechercher les conditions d’un scrutin apaisé afin d’éviter les tripatouillages qui ont conduit à la crise post-électorales de 2016. 

Le Gabon est assis sur une poudrière. C’est du moins le message sybillin qu’a tenté de faire passer le président du RPM, Barro Chambrier au cours de la rentrée politique de son parti ce 07 octobre 2021. A l’occasion, l’ancien soutien de Jean Ping a invité les forces politiques et patriotiques de la nation à contrecarrer toute manœuvre visant à verrouiller la future élection présidentielle au profit du probable candidat Ali Bongo Ondimba. 

En effet, Pour mettre fin aux manigances du pouvoir et sécuriser l’élection à venir, le président du RPM appelle au rassemblement des forces patriotiques, les organisations de la société civile et les personnalités politiques indépendantes afin d’exiger des conditions d’organisation d’un scrutin apaisé. Par cet appel en effet, il ne fait aucun doute que l’ancien soutien de Jean Ping lors de la présidentielle de 2016 compte bien incarner une nouvelle opposition, qu’il entend réorganiser afin de lui donner une nouvelle colonne vertébrale « pour disait-il sur les ondes de RFI, susciter à nouveau l’espoir pour les échéances à venir ».

Risque de violence post-électorale

A deux ans de la future l’échéance présidentielle, « Le risque est grand de retomber dans les contestations post-électorales qui ont caractérisé les élections présidentielles depuis 1993 et plus près de nous en 2016 » a déclaré Barro Chambrier. Pour l’opposant, le Gabon est assis sur une poudrière car il y’a des gens qui ne supportent plus les agissements d’un pouvoir discriminatoire et autoritaire. 

Pour preuve, les nouveaux régents du palais du bord de mer tentent de museler l’opposition en cherchant par tous les moyens à écarter de la course à la présidentielle les candidats potentiels. La récente réforme des conditions d’éligibilité à la présidence de la République en est l’une des dernières illustrations. Ladite réforme exige des candidats potentiels à l’élection présidentielle de résider sur le territoire national au moins six mois par an au cours des deux années précédant l’élection. 

Pour le président du RPM, il est alors grand temps de penser à améliorer les conditions de l’organisation de la future élection.  Car dit-il, malgré les « pseudos réformes », issues du dialogue d’Angondjé, de nombreuses questions de nature à entacher la crédibilité du scrutin électorale demeurent.  

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