« Travel Ban »Trumpien: après le Congo et la Guinée-Équatoriale, le Gabon frappé à son tour d’interdiction d’entrer aux USA

Le Gabon n’a pas échappé à l’interdiction d’entrer sur le territoire américain actée par le « Travel Ban » Trumpien ©MontageDépêches 241

Libreville, le 16 juin 2025-(Dépêches 241). Le 4 juin dernier, l’administration Trump annonçait interdire l’entrée sur son sol aux ressortissants de nombreux pays, dont sept africains. Moins de deux semaines plus tard, les États-Unis d’Amérique entendent durcir le ton en étendant désormais lesdites restrictions à 36 États, dont 25 pays africains, parmi lesquels le Gabon. Une mesure qui suscite déjà de vives inquiétudes dans les sphères politiques du monde entier.

Le Président américain Donald Trump souhaite réduire l’entrée sur son territoire de nombreux ressortissants du monde entier. Pour atteindre ses objectifs, le locataire actuel de la Maison Blanche n’hésite pas à employer de grands moyens, quitte à secouer les équilibres diplomatiques avec plusieurs États. Les raisons évoquées de ces restrictions sont la lutte contre le terrorisme et le mauvais comportement de certains étrangers, dont un nombre trop important aurait, aux États-Unis, « dépassé la date limite de leur visa », rapporte le média panafricain Jeune Afrique.

Parmi les pays frappés par le « Travel Ban » de l’administration Trump figurent, l’Angola, l’Antigua-et-Barbuda, le Bénin, le Bhoutan, le Burkina Faso, le Cap-Vert, le Cambodge, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la République Démocratique du Congo, le Djibouti, Dominique, l’Égypte, l’Éthiopie, le Gabon, la Gambie, le Ghana, le Kirghizistan, le Libéria, le Malawi, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, São Tomé et Príncipe, le Sénégal, le Soudan du Sud, la Syrie, la Tanzanie, Tonga, Tuvalu, Ouganda, Vanuatu, la Zambie et enfin le Zimbabwe.

Une décision diversement interprétée par les États ciblés. Soulevant l’argument de « la dignité et la fierté » du Tchad, le Président Mahamat Idriss Déby Itno a, dans les jours qui ont suivi, rétorqué en appliquant les mêmes restrictions aux ressortissants américains, au nom des « principes de réciprocité ». Rappelons que cette décision pourrait générer des tensions, notamment à la veille du sommet États-Unis-Afrique, prévu dans quelques jours au pays de l’Oncle Sam.

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