Libreville, le 13 décembre 2021 (Dépêches 241). Ce 15 décembre, la société civile invite les populations à observer une journée ville morte sur l’ensemble du territoire national, pour protester contre les mesures gouvernementales visant à rendre la vaccination obligatoire. Une initiative soutenue par Alexandre Barro Chambrier, président du Rassemblement pour la patrie et la modernité, bien que ce dernier reste favorable à la vaccination.
L’opposant Alexandre Barro Chambrier se dit favorable à l’observation d’une journée ville morte ce 15 décembre en soutien à la société civile qui proteste contre les mesures gouvernementales sur la gestion de la Covid-19, devant entrer en vigueur à cette même date. « C’est le lieu pour moi de manifester tout mon soutien à la société civile pour la ville morte les 15 décembre », a indiqué Barro Chambrier.
Si le chef de file du Rassemblement pour la Patrie et la modernité (RPM) encourage les populations à se faire vacciner, il s’oppose toutefois « à la surenchère administrée, avec des tests PCR coûteux, et au caractère obligatoire subtilement élaboré par le gouvernement », a-t-il expliqué.
Cela dit, sauf volte-face du gouvernement, c’est ce 15 décembre que rentrera en vigueur l’article 7 de l’arrêté n°0559/PM du 25 novembre 2021 qui dispose que : « Il est fait obligation aux personnes non vaccinées souhaitant accéder aux lieux publics notamment les administrations, les entreprises, les restaurants, les snack-bars, de présenter un test PCR en cours de validité ». Pour l’ancien ministre du pétrole, les décisions du gouvernement sont si impopulaires, qu’elles ont fait connaître une explosion de la précarité dans notre pays depuis le début de pandémie.
Rappelons que la société civile, réunie au sein de la plateforme Copil Citoyen Gabon, est vent debout contre la gestion opaque de la pandémie menée par le gouvernement. Pour tenter d’éclairer l’opinion sur la gestion de cette crise sanitaire, le Copil Citoyen demande régulièrement au gouvernement des rapports financiers sur la gestion de la pandémie, sans que celui-ci n’ait donné une suite favorable à ces demandes.