Libreville, le 15 décembre 2021 (Dépêches 241). Les 8 et 9 décembre dernier à Paris, le secrétaire exécutif de l’Autorité de Régulation des Transports Ferroviaires (ARTF) Patrice Aboubakar Nendjot prenait part à la 18e assemblée générale des chemins de fer de la zone Afrique dans laquelle il a présenté les stratégies capables de développer les économies vertes du domaine ferroviaire. Celui-ci a réaffirmé son engagement à mettre un accent particulier sur la mobilité durable en vue d’une optimisation des compétences de la ressource.
Décidément, Patrice Aboubakar Nendjot veut désormais impulser une nouvelle dynamique au sein de l’autorité de régulation des transports ferroviaires dont il a la charge. C’était en effet l’objectif de sa visite en France lors de la tenue de la 18e assemblée générale des chemins de fer.
Cette assemblée avait pour objet de s’arrimer aux économies durables pour la préservation de l’environnement, une initiative qui passe inexorablement par l’intégration du principe de mobilité et développement durable, d’où l’objectif de ce partenariat avec l’UIC. Le Gabon entend redynamiser et capitaliser ce secteur qui a presque perdu son lustre d’antan à l’image de la vétusté de ses infrastructures (rails, trains).
L’autorité de régulation des transports ferroviaires en tant que membre actif de l’UIC va ainsi bénéficier de l’expérience de cette instance de renommée internationale afin de développer ce secteur. C’est du moins ce que nous indique la communication de l’ARTF. « l’ARTF se donne les moyens d’augmenter l’impact ferroviaire à travers les nouvelles ambitions de dynamiser et d’optimiser les capacités techniques des agents dans l’optique d’acquérir des connaissances fondamentales à l’exercice du contrôle et de l’audit de la voie ferrée, des installations ferroviaires, de la modernisation du matériel roulant de la sécurité du trafic et des codes ferroviaires risques en y intégrant les principales coordinations provinciales pour favoriser les échanges », a-t-on pu lire.