Libreville, le 17 décembre 2021 (Dépêches 241). La centrale syndicale des régies financières (Fecorefi), maintient la poursuite de sa grève générale illimitée. Face au silence méprisant du gouvernement qui ne daigne toujours pas ouvrir les négociations, les syndicalistes accentuent la pression et menacent de réduire d’une heure, la durée du service minimum.
La fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) a, au cours d’un point de presse tenu ce 17 décembre, décidé de poursuivre sa grève générale illimitée. Cette décision est motivée par le silence méprisant du gouvernement, qui ne mesure sans doute pas les conséquences de cette grève, pour inviter, dans les meilleurs délais, les syndiqués à la table des négociations. « Notre décision est motivée par l’indifférence de ce gouvernement à trouver des solutions pérennes à la profonde crise qui plombe le bon fonctionnement de nos administrations », pointe Sylvain Ombindha Talheywa III, porte-parole du Fecorefi.
Alors que le gouvernement réduit la grogne les syndicalistes au seul paiement des primes, le Fecorefi a tenu à rappeler les trois principaux points de revendications posés sur la table du gouvernement.
« Nos points de revendications portent sur :
-Le retour aux fondamentaux avec autonomisation de nos administrations et une contractualisation des objectifs budgétaires ;
-La poursuite des régularisations des situations administratives pendantes ;
-le nettoyage du fichier des effectifs et des primes issus des audits réalisés en 2017 au sein des régis financières et des administrations assimilées. », rappelle Sylvain Ombindha Talheywa III, non sans regretter l’attitude réductrice et méprisante qui caractérise la tutelle.
C’est pourquoi, en guise de réponse au mépris affiché par le gouvernement, la centrale syndicale des régies financières, décide non seulement de poursuivre son mouvement de grève, mais menace-t-elle également de réduire le temps du service minimum, le faisant passer de 07h30 à 09h, au lieu de à 07h30 à 10h comme c’est le cas actuellement.