Crise au CLR: destituée par son père, Nicole Assélé convoque malgré tout une réunion du directoire du parti

Il est loin le temps où politiquement Fille et père partageaient les mêmes idéaux pour le CLR  ©DR

Libreville, le 22 décembre 2021, (Dépêches 241). C’est au cours d’une réunion tenue dans les locaux de son parti le weekend écoulé, que Jean Boniface Assélé, président du Cercle des Libéraux Réformateurs (CLR), a destitué sa fille Nicole, des instances dirigeantes du parti. Cette dernière qui a qualifié « d’illicite » ladite mesure, a convoqué à son tour le Directoire du parti, pour tenter de reprendre la main sur ce psychodrame politico-familial. 

C’est le psychodrame politico-familial de cette fin d’année 2021. Nicole Assélé, déléguée générale du CLR, a été purement et simplement destituée des instances dirigeantes de cette formation politique le weekend écoulé, par son père Jean Boniface Assélé, du reste fondateur de ladite écurie.

Mais la fille du général de police  à la retraite, au caractère bien trempé, semble rejeter du revers de la main, ladite décision. En effet, c’est sans doute pour exprimer son indignation, et son refus de se soumettre à la décision qui acte sa destitution des instances du parti, que l’ancienne déléguée générale convoque « les membres du Directoire du Centre de Libéraux Réformateurs à une réunion le 23 décembre 2021 à 16h00 au siège national du parti » informe-t-elle.

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Ainsi, l’on ne risque pas de se tromper en affirmant que les Assélé entraînent maladroitement leurs militants dans une guerre de leadership, aux allures de succession monarchique à la tête de ce parti politique qui peuple les rangs de la majorité présidentielle. En effet, Jean Boniface Assélé reproche à sa fille Nicole, d’avoir participé à un « Coup d’État » visant à l’évincer de sa propre formation politique. 

C’est donc pour tenter de reprendre la main sur cette affaire politico-familiale, que l’ancienne ministre a tenu à réagir. « Compte tenu de l’extrême importance des points inscrits à l’ordre du jour, parmi lesquels le climat actuel au sein du CLR et la mesure conservatoire de la Cour constitutionnelle relatives aux mesures gouvernementales anti-covid-19, la présence de tous est vivement souhaitée », a-t-elle poursuivi. Qualifiant dans le même temps « d’illicite », cette destitution dont elle fait l’objet. 

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