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Quelques heures après l’annonce officielle du rejet de sa candidature à la prochaine élection présidentielle, Jean Boniface Assélé a animé un point de presse hier dimanche à Libreville. Très remonté, le président du Centre des Libéraux Réformateurs s’est insurgé contre la décision de la Haute cour qu’il a jugée fantaisiste avant de promettre une bataille sans merci au régime en place.
La Cour Constitutionnelle devrait rendre ce jeudi, sa décision concernant le contentieux relatif au rejet du dossier de candidature de Jean Boniface Assélé à la prochaine élection présidentielle. C’est ce que révèle notre confrère Gabon’Actu dans un article de presse publié récemment.
Le président du Centre des Libéraux Réformateurs (CLR) n’ a toujours pas digéré l’invalidation de sa candidature à la présidentielle par le Centre Gabonais des Élections (CGE). Jean Boniface Assélé a tenu une conférence de presse au cours de laquelle, il a dénoncé une sorte de machination faisant le lit à un deux poids deux mesures entre le traitement de sa candidature et celle du candidat président Ali Bongo Ondimba.
Jean Boniface Assélé n’a pas abdiqué après le rejet de sa candidature par le Conseil Gabonais des Élections (CGE). Le nouvel opposant de 84 ans dénonce une manœuvre du pouvoir visant à écarter un adversaire de poids pour Ali Bongo. Un recours sera introduit auprès de la Cour constitutionnelle.
Huit candidatures ont été écartées de la course à la présidentielle d’août prochain, parmi lesquelles, celle de Jean Boniface Assélé, président du Centre des libéraux réformateur (CLR). Le général à la retraite avait récemment dénoncé la mainmise d’une légion étrangère ayant pris le contrôle des cercles du pouvoir.
Dénonçant le grand remplacement des Gabonais du reste précarisés, Jean Boniface Assélé, président du Centre des Libéraux réformateurs et ancien ténor de la majorité, a officialisé ce jeudi à l’occasion d’une conférence de presse organisée à Libreville, sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Une preuve manifeste que le clan Bongo est aujourd’hui en proie à des divisions profondes à la veille des prochaines élections générales.
Présent en conférence de presse ce jeudi, quelques jours après avoir claqué la porte de la majorité Républicaine et Sociale pour l’émergence, Jean Boniface Assélé Dabany, ténor de la politique gabonaise et accessoirement Oncle maternel du président Ali Bongo Ondimba, vient de surprendre tout son monde. Déplorant notamment le fait que « le Gabon soit aux mains des étrangers », le beau frère du défunt président Omar Bongo Ondimba, a décidé en son âme et conscience de se « porter candidat à l’élection présidentielle d’août prochain ».
Dans un courrier adressé à Ali Bongo, l’ancien baron du régime, Jean Boniface Assélé, président du Centre des Libéraux Réformateurs (CLR), donne les raisons de sa démission de la Majorité Républicaine et Sociale pour l’Emergence. Si ce départ se confirme, le parti présidentiel perdra en effet un soutien de poids, à tout juste deux mois des échéances électorales.
Au même titre que l’opposition, le Cercle des libéraux réformateurs (CLR) se prépare pour l’élection présidentielle 2023. Dans cette optique, le parti de Jean Boniface Assélé a participé à une réunion de la Majorité républicaine et sociale la semaine dernière. Réunion au cours de laquelle, le patron du CLR a rappelé qu’Ali Bongo était le candidat naturel de la majorité pour la prochaine présidentielle.
Le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur, Lambert Noël Matha, pointe une violation manifeste des dispositions statutaires du Centre de Libéraux réformateurs (CLR) s’agissant de l’exclusion du Délégué général du parti. Ainsi, le membre du gouvernement a renvoyé les dirigeants de cette écurie dirigée par Jean Boniface Assélé, au respect des textes. Du coup, le ministre de l’intérieur n’a pas acté l’exclusion de Nicole Assélé de son poste de Délégué général du parti.
