
Libreville, le 27 juillet 2023 – (Dépêches 241). Le président du Centre des Libéraux Réformateurs (CLR) n’ a toujours pas digéré l’invalidation de sa candidature à la présidentielle par le Centre Gabonais des Élections (CGE). Jean Boniface Assélé a tenu une conférence de presse au cours de laquelle, il a dénoncé une sorte de machination faisant le lit à un deux poids deux mesures entre le traitement de sa candidature et celle du candidat président Ali Bongo Ondimba.
« Tonton Associé » est fâché et c’est peu de le dire. L’ancien commandant en Chef de la Police Nationale, candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle, peste et crie au complot depuis l’invalidation de sa candidature par le Centre Gabonais des Élections (CGE). Celui qui flaire une machination visant à l’écarter du scrutin présidentiel est certain qu’une main noire est à l’origine du rejet de son dossier. « Il ne fait aucun doute qu’il y a une volonté manifeste d’écarter ma candidature pour des raisons inavouées », a-t-il déclaré.
Pour Jean Boniface Assélé, les arguments sur lesquels a pris appui le Centre Gabonais de Elections (CGE) ne sont pas recevables en droit et ne sauraient donc justifier un rejet de sa candidature. « Il faut relever que les deux premiers motifs évoqués par le CGE pour rejeter ma candidature ne constituent nullement, au sens de la loi, un critère d’inéligibilité ou d’incompatibilité pour contester ma candidature », a-t-il déclaré.
L’ancien baron du régime de feu Omar Bongo Ondimba signe et persiste, la raison invoquée par Michel Bonda et sa suite est une argutie qui, en plus d’être parfaitement illégale, condamne par la même occasion le candidat du Parti Démocratique Gabonais (PDG) Ali Bongo Ondimba. « La majorité républicaine est ce regroupement de plusieurs partis politiques dont devait se prévaloir officiellement le candidat. Aussi, le candidat PDG est lui-même en violation des dispositions de la charte de la majorité et par extension, la candidature de M. Ali Bongo Ondimba n’est pas valable du point de vue de la majorité », a-t-il ajouté.
Une lecture parcellaire et partiale de la loi qui a conduit l’oncle du président sortant Ali Bongo Ondimba à saisir la Cour Constitutionnelle « afin que le droit et rien que le droit soit dit, pour que sa candidature, soit validée comme il se devait », a-t-il conclu.