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Le président du Centre des Libéraux Réformateurs (CLR) n’ a toujours pas digéré l’invalidation de sa candidature à la présidentielle par le Centre Gabonais des Élections (CGE). Jean Boniface Assélé a tenu une conférence de presse au cours de laquelle, il a dénoncé une sorte de machination faisant le lit à un deux poids deux mesures entre le traitement de sa candidature et celle du candidat président Ali Bongo Ondimba.
C’est l’une des informations à retenir de la composition du gouvernement Bilie-By-Nze II. Jean-Claude Ivala Boussamba, membre éminent du Centre des Libéraux Réformateurs (CLR), formation politique chère à Jean Boniface Assele, vient d’être nommé dans l’équipe gouvernementale en qualité de ministre délégué à l’Intérieur.
Il y a maintenant plusieurs mois que Jean Boniface Assélé, président fondateur du Centre des Libéraux réformateurs (CLR) ne supporte plus la présence de sa fille Nicole dans ses rangs. Raison pour laquelle, le weekend écoulé, à la faveur d’un congrès extraordinaire, le général à la retraite s’est définitivement débarrassé de celle qui occupait jusque-là, la prestigieuse fonction de Délégué général du parti.
Nicole Assélé, jusqu’à lors Délégué général du Centre des Libéraux réformateurs (CLR), rejette toute manœuvre visant à l’éloigner de son père, Jean Boniface Assélé. Dans son viseur, une bande de jeunes qui gravitent autour de l’octogénaire, poussant ce dernier à prendre des décisions dénuées de toute logique.
Au cours d’une réunion extraordinaire du directoire du Centre des Libéraux Réformateurs (CLR), organisée samedi dernier, Jean Boniface Assélé a destitué Nicole Assélé, du poste de délégué général de ce parti. Le général à la retraite reproche à sa fille d’avoir voulu l’évincer de la formation politique dont il est le fondateur.
Connu pour son franc parler et ses sorties souvent sulfureuses et empreintes de polémique, le Président fondateur du Centre des Libéraux Réformateurs (CLR ), qui a effectué une sortie le samedi 20 novembre dernier n’a pas dérogé à sa règle. Incisif et visiblement remonté, Jean Boniface Assélé a dénoncé les attaques contre son parti par son propre camp de la majorité républicaine qui n’auraient pour seul but que de baillonner aux fins qu’il ne dévoile pas les desseins de certains pour la prochaine présidentielle de 2023.
