Libreville le 22 novembre 2021 (Dépêches 241). Connu pour son franc parler et ses sorties souvent sulfureuses et empreintes de polémique, le Président fondateur du Centre des Libéraux Réformateurs (CLR ), qui a effectué une sortie le samedi 20 novembre dernier n’a pas dérogé à sa règle. Incisif et visiblement remonté, Jean Boniface Assélé a dénoncé les attaques contre son parti par son propre camp de la majorité républicaine qui n’auraient pour seul but que de baillonner aux fins qu’il ne dévoile pas les desseins de certains pour la prochaine présidentielle de 2023.
Comme à son habitude, le Président fondateur du Centre des Libéraux Réformateurs (CLR ) de passage sur sa radio Génération Nouvelle, n’a pas mâché ses mots et encore moins retenu sa langue au moment de dénoncer les attaques pernicieuses que subit son parti par des membres de son propre camp politique, c’est à dire la majorité et le pouvoir.
Pour Jean Boniface Assele, cette déferlante d’attaque contre son parti n’est que la résultante des craintes du régime vis-à-vis de l’homme qui est au fait de toute la stratégie mise en place en prélude de la future élection présidentielle. L’ancien ministre estime que si son parti est pourfendu c’est parce qu’il est le seul à « Combattre ce qui va se produire en 2023 », a-t-il indiqué.
Pour l’ancien commandant en Chef de la Police Nationale, certaines personnes tapies dans l’ombre ont des desseins en vue de l’élection présidentielle. Des desseins et des projets qu’il n’ignore pas. « Je sais ce qui se trame dans ce pays, comment on va faire les futures élections dans ce pays, je vous ne le dirai pas », a-t-il insisté.
L’oncle maternel du président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a enfin annoncé qu’il portera plainte contre x pour diffamation et injure car ces pourfendeurs ne respectent pas son statut d’ancien collaborateur de feu Omar Bongo Ondimba. « Je vais porter plainte pour injure publique et diffamation, j’ai été insulté, vous m’insulter à 82 ans, l’un des derniers remparts d’Omar Bongo, je n’accepte pas ça », a-t-il fait comprendre avec colère.