
Libreville, le 20 juin 2025 – (Dépêches 241). Hier jeudi, l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS) a convié la presse nationale et internationale à son siège d’Owendo. Fidèle à son style incisif, le porte-parole du Parti a méthodiquement démonté, point par point, les nombreuses incohérences qui entachent la procédure dite judiciaire engagée contre l’homme d’affaires gabonais Hervé Patrick Opiangah. Ce point de presse intervient alors que la Cour de Cassation a été saisie, à la suite du rejet par la Chambre d’Accusation de la demande de non-lieu introduite par les avocats du philanthrope. L’objectif de cette sortie médiatique : mettre l’institution judiciaire face à ses responsabilités, dénoncer les contradictions flagrantes qui affectent son impartialité et réaffirmer la confiance en la capacité de la Cour de Cassation à dire simplement le droit.
Ce jeudi 19 juin 2025, l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS) a animé une conférence de presse remarquée depuis son siège d’Owendo. Face à une presse nationale attentive, le Parti politique a dénoncé ce qu’il qualifie de « dérive judiciaire manifeste » dans l’affaire visant l’homme d’affaires et philanthrope gabonais, Hervé Patrick Opiangah. Le porte-parole, documents et preuves scientifiques à l’appui, a dressé un tableau accablant des nombreuses irrégularités qui entachent la procédure.
Une déclaration coup de poing de l’UDIS qui met à genoux la justice Gabonaise
Premier fait troublant soulevé par l’UDIS : l’incohérence des dates. Selon les éléments communiqués, les poursuites contre l’homme politique, Hervé Patrick Opiangah auraient été engagées dès le 20 novembre 2024. Or, la plainte censée justifier ces poursuites n’a été formellement déposée que le 25 novembre 2024, soit cinq jours après le déclenchement de l’action publique et de toutes les violations qui ont été commises par la force publique. Cette chronologie, irréfutable car confirmée par un constat d’huissier, pose une question fondamentale : sur quelle base légale et sur quel fondement juridique le Procureur de la République Bruno Obiang Mve a-t-il fondé son action et ordonné la mise en branle de la force publique y compris celles de 3e catégorie ?
Entre le 14 novembre, le 19 novembre et le 25 novembre pour un dépôt de plainte, le parquet de la République, s’enlise et se confond
L’affaire prend une tournure encore plus grave avec la déclaration du même Procureur, Bruno Obiang Mve, faite au journal télévisé de 20h, le 13 décembre 2024. Celui-ci avait alors affirmé que la plainte avait été déposée dès le 14 novembre 2024. Or, cette affirmation est totalement fausse à la lumière du procès-verbal du constat d’huissier présenté par l’UDIS qui atteste de façon claire qu’aucune plainte n’a été déposée au parquet à la date indiquée par le maître des poursuites. Mieux, l’arrêt de la Chambre d’Accusation a infirmé ce grossier mensonge du parquet en indiquant sans équivoque la date du 25 novembre, comme date de dépôt de la plainte.
Bruno Obiang Mve et Eddy Minang , entre mensonge, procédure illégale et parjures infamants
La famille politique du natif de Mounana n’a pas manqué de relever un second parjure, cette fois-ci émanant du Procureur Général près la Cour d’Appel de Libreville, Eddy Minang. Ce dernier aurait déclaré, dans son réquisitoire, que la plainte avait été enregistrée le 19 novembre 2024. Là encore, les vérifications effectuées prouvent qu’aucun dépôt de plainte n’a été enregistré à cette date au Parquet, selon un autre constat d’huissier produit par les cadres de l’UDIS. Toute chose qui pourrait désormais crédibiliser la thèse d’un complot ourdi contre celui qu’on appelle affectueusement HPO.
Ces deux contradictions majeures ne relèvent pas de simples erreurs administratives, selon l’UDIS. Elles constituent, aux yeux du Parti, des parjures graves de la part de hauts magistrats, et témoignent d’une instrumentalisation manifeste de la justice à des fins inavouées. Dès lors, pour les partisans de HPO, cette procédure ne repose sur aucun fondement factuel et ne poursuit qu’un seul but : salir l’image d’un homme dont l’engagement économique, social et politique dérange certains dans les milieux du pouvoir.