Libreville, le 12 janvier 2022 (Dépêches 241). En dépit d’une cabale savamment orchestrée dit-on par des journalistes « fantômes » de la présidence de la République, l’ancien Premier ministre Raymond Ndong Sima ne compte pas renoncer à ses ambitions présidentielles et assure que « 2023 ne sera pas 2016 ».
Il dit inspirer l’animosité et la peur. L’ancien Premier ministre Raymond Ndong Sima a répondu aux journalistes « fantômes » de la présidence de la République qui l’accuse d’être la tête pensante du Copil citoyen, quand bien même ce mouvement citoyen dit-il, se contente de relever les erreurs administratives grossières du Gouvernement.
Dans une publication sur sa page facebook le 12 janvier, l’ancien candidat à l’élection présidentielle 2016, voit en ces agissements l’inconscience de certains esprits zélés du palais du bord de mer qui tentent d’agiter un climat social déjà en pleine ébullition. « Ces guignoles de la présidence passent le clair de leur temps à claquer inconsciemment des allumettes dans les poudrières de la République. Un jour ils la feront sauter sans même faire exprès », tempête-il.
Alors qu’il vient d’achever un séjour médical à l’hôpital d’instruction des Armées Omar Bongo Ondimba, Raymond Ndong Sima dans sa diatribe a laissé entendre qu’il s’est inquiété pour sa vie. « C’est donc avec moi que ces journalistes fantômes ont décidé d’en découdre, en appelant à mots à peine couverts à ma liquidation pendant que j’étais à leur merci dans un hôpital sous leur contrôle » s’est-il ému. En effet, une rumeur persistante a récemment agité l’opinion laissant prospérer l’idée selon laquelle une élimination d’anciens Premiers ministres était en marche dans notre pays.
Une rumeur, bien que n’ayant jamais été confirmée, n’a pas suffit à dissuader le fils du canton Kyé dans le woleu Ntem, qui nourrit à nouveau des ambitions présidentielles. Arrivé 4ème lors de la présidentielle de 2016 avec 0,4% des voix, Raymond Ndong Sima assure que « 2023 ne sera pas 2016 ».