Libreville, le 11 avril 2022-(Dépêches 241). Sur instruction du chef de l’État Ali Bongo Ondimba, le nouveau patron de la Haute Autorité de la Communication (HAC), Germain Ngoyo Moussavou, se dit prêt à veiller à la liberté de la presse, qui pour le numéro un gabonais, est un acquis de notre jeune démocratie.
Installé au 117ème rang du dernier classement Reporters sans frontières (RSF), le Gabon ne fait pas office de bon élève garantissant la liberté de la presse. Une image peu reluisante dont veut se défaire notre pays.
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En effet, le 08 avril dernier, le nouveau président de la HAC, Germain Ngoyo Moussavou, reçu en audience par le chef de l’exécutif, a promis de veiller à la consolidation de la liberté de la presse, inscrit au grand des priorités par Ali Bongo, pour qui, la liberté de la presse est « un acquis de notre démocratie ».
Pour Ngoyo Moussavou, l’heure est venue d’assainir la presse gabonaise en la débarrassant de l’incompétence qui la caractérise depuis de nombreuses années. « Nous allons y veiller en faisant en sorte que l’univers médiatique gabonais ne soit pas sans garantie de compétence, sans garantie de sérieux », a déclaré le patron de la HAC.
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Il convient toutefois de souligner que Reporters Sans Frontières désigne la HAC comme le bureau de la presse locale. L’organe régulateur des médias participe à émousser la presse, prononçant régulièrement des sanctions contre les médias qui refusent de se compromettre en s’alignant derrière les tenants du pouvoir. C’est donc de cette réputation de bourreau des médias que tente manifestement se défaire Germain Ngoyo Moussavou, ancien journaliste, passé par L’Union, et du reste, intime d’Ali Bongo Ondimba.