Libreville, le 20 avril 2022-(Dépêches 241). Le divorce semble désormais consommé entre Ali Bongo Ondimba et son ancien Vice-président Pierre Claver Maganga Moussavou. Ce dernier, candidat à la future élection présidentielle, dénonce les manœuvres visant à le fragiliser par le débauchage de ses élus.
Le président du Parti social démocrate (PSD), Pierre Claver Maganga Moussavou dénonce avec véhémence les manœuvres de débauchage des élus de son écurie, orchestrés, dit-il par Ali Bongo Ondimba, à quelques mois des élections présidentielles.
En effet, le 14 avril 2022 le député Franck Bokamba Ndombi Atabi, le maire de la ville de Mekambo, et 11 élus locaux, tous du département de la Zadié, ont claqué la porte du PSD, accusant son président de cultiver le sectarisme.
Pour Pierre Claver Maganga Moussavou, cette stratégie « honteuse survenant toujours à la veille des élections présidentielles » est l’œuvre d’Ali Bongo. Lequel, conseil-t-il, « a mieux à faire que de briguer un troisième mandat, n’en déplaise à ses partisans dont l’extrême fourberie s’étale à ses yeux ».
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Alors qu’il occupait la prestigieuse fonction de vice-président de la République au moment de l’AVC du chef de l’État, « le bouvier de Moutassou » estime avoir été le protecteur d’Ali Bongo, refusant de répondre aux sirènes de la nouvelle régence qui avait pris ses quartiers au Palais du bord de mer. « Si j’avais été bercé comme tant d’autres par les sirènes de son entourage, il ne serait plus au pouvoir et encore moins en vie », a-t-il confié.
