Port-Gentil: Arrêt de la production pétrolière du fait de la rupture des réservoirs de brut?

La rupture de réservoir de production de pétrole brut du Cap Lopez suscite déjà des inquiétudes ©DR

Libreville le 29 avril 2022 – (Dépêches 241). Dans la nuit du 28 avril au 29 avril dans la province de l’Ogooué Maritime, s’est produit sur le terminal du Cap Lopez un incident majeur de rupture de réservoir de pétrole, qui pourrait affecter de façon considérable la production pétrolière au Gabon.  

Ce qui n’était jusque-là qu’une rumeur qui s’était répandue comme une traînée de poudre sur les réseaux, est en réalité un fait avéré. Un accident est survenu cette nuit dans un terminal géré par la société Perenco. C’est du moins ce que nous informent nos confrères de Média 241. « L’incident majeur d’intégrité a eu lieu sur le Terminal du Cap Lopez géré par la société Perenco dans la nuit du 28 au 29 avril 2022 (…). Il s’agit de la rupture de ce réservoir qui serait dû à un stockage excessif des installations du Terminal », a-t-on pu lire. 

Une information du reste confirmée par Adrien Broche le Directeur général de Perenco Gabon, lequel dans un document adressé à plusieurs opérateurs économiques dont Média 241 a reçu copie informe que « POGG a subi un incident majeur d’intégrité sur certaines installations (..) dont le bac de stockage R-17 qui a conduit à une perte de confinement significative obligeant la suspension immédiate des opérations au Terminal », a-t-il indiqué. Dans la foulée, compte tenu des dégâts importants causés par cet incident, les différentes opérations de transits, de traitement de stockages et de chargement de Pétrol Brut au terminal du Cap Lopez ont naturellement été stoppées. 

Une confirmation de l’incident qui a par ailleurs suscité plusieurs réactions différentes les unes des autres. D’aucun estiment qu’il s’agirait en réalité d’une « explosion des cuves de pétrole au cap Lopez depuis hier et de la perte de plus de 6000 barils de pétrole dans la mer », a-t-on pu lire. Pour les autres, manifestement plus fatalistes, « la production pétrolière gabonaise est stoppée depuis 18h dans tout le pays. De quoi susciter des craintes quand on sait que la production représente 40% du PIB », a-t-il déclaré. 

Vivement que la communication gouvernementale sorte de son mutisme et apporte des clarifications dans les plus brefs délais sur cet incident, qui commence à faire jaser et dont les versions différentes les unes des autres foisonnent sur le toile ne manquant pas de provoquer, craintes et inquiétudes.  

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