CESE: Du rififi autour de supposés travaux fictifs évalués à 135 millions de Fcfa

Rene Ndemezo Obiang, le président du CESE dans la tourmente avec cette affaire de détournement présumé de 135 millions de FCFA ©DR

Libreville, le 13 juin 2022 – (Dépêches 241). Le président du Conseil économique social et environnemental (CESE), René Ndemezo’o Obiang, est soupçonné d’avoir fait décaisser 135 millions de Fcfa pour des travaux d’entretien jamais réalisés.  Le vice-président de l’institution, Nicaise Moulombi, a donc décidé de porter plainte.

Des soupçons de détournement des deniers publics pèsent sur René Ndemezo’o Obiang, Président du Conseil économique social et environnemental (CESE). Ce dernier aurait fait décaisser environ 135 millions de Fcfa au profit de deux entreprises locales pour des travaux jamais réalisés.

En effet, l’alerte à été donnée par le deuxième vice-président de l’institution, Nicaise Moulombi, lequel a déposé plainte auprès de la Direction générale des recherches (DGR) puis à la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire (B2), d’autant que ce décaissement supposé frauduleux, a  « rendu difficile le fonctionnement de la première session de l’année 2022 qui s’est tenue du 21 février au 10 mars», apprend-on. 

En clair, les entreprises Elitis Multiservices et DNS Technologies, dit-on fictives, auraient été sollicitées pour réaliser des travaux de peinture « virement n°8703212 » pour un montant de 22 166 527 Fcfa ; le carrelage « virement n° 8703213 » pour un montant de 21.897.787 Fcfa, la plomberie « virement n°8703214 » pour un montant de 22.332.866 Fcfa. L’électricité « virement n° 8703215 » pour montant de 21.905.299 et l’étanchéité « virement n° 8703216 » pour un montant de 16.162.847 Fcfa.

Dans les couloirs du CESE, les langues se délient. Il se susurre en effet que l’ancien président de Démocratie Nouvelle (DN) n’est pas à son coup d’essai s’agissant des opérations de détournement de fonds. « L’année dernière, nous avons vécu une telle situation avec le décaissement d’une enveloppe pour l’achat des voitures, mais qui a curieusement disparu », lâche un employé du CESE cité par un Pyramidmedia.

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