Libreville le 7 juillet 2022 – ( Dépêches 241). Le Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec) dénonce un acharnement «personnel, devenu obsessionnel et pathologique» du procureur de la République André-Patrick Roponat à vouloir maintenir le syndicaliste Jean Rémy Yama en détention en dépit de son état de santé devenu préoccupant.
Le procureur de la République, André-patrick Roponat, serait le seul responsable du maintien de Jean Rémy Yama en prison. C’est du moins ce qu’a soutenu le Snec réuni en Assemblée générale mercredi 06 juillet, dans l’enceinte de l’université Omar Bongo.
En effet, les syndicalistes ont dénoncé l’acharnement du procureur de la République André-Patrick Roponat à vouloir maintenir Jean Rémy Yama en détention en dépit de son état de santé fragile. « Il s’est agi de dénoncer le comportement obsessionnel, voir pathologique du parquet de maintenir Jean Rémy Yama en détention préventive en dépit de son état de santé inquiétant », expliquent les syndicalistes.
Alors que Jean Rémy Yama est déjà poursuivi pour abus de confiance présumé dans l’affaire SCI-Serpentin, l’Assemblée générale s’est insurgée contre « la procédure rocambolesque qui a débouchée sur le deuxième mandat de dépôt délivré par un juge de la Cour spéciale criminelle pour détournement de fonds publics sur avis du sulfureux procureur de la République André-Patrick Roponat ». Ceci, au moment de l’ordonnance de mise en liberté provisoire de Jean Remy Yama par le juge d’instruction Charlene Magalie Makabia Oye dans la première affaire d’abus de confiance.
Les soutiens du syndicaliste parlent d’une cabale politico-judiciaire orchestrée par André-Patrick Roponat. Soutenu par ses avocats et la société civile, l’enseignant chercheur à toujours clamé son innocence. Dans une lettre adressée à l’opinion publique en avril dernier, le président du Dynamique Unitaire affirmait lui-même être victime d’un complot.