Libreville, le 08 juillet 2022-(Dépêches 241). Le ministre Lee White accusé par le Syndicat national des professionnels des eaux et forêts (Synapef), d’entretenir un climat délétère au sein de son département ministériel, matérialisé par un dialogue de façade accordé aux syndicalistes il ya quelques mois.
Après plusieurs mois d’accalmie, le Synapef donne à nouveau de la voix pour faire entendre ses revendications, dit-il, savamment ignorées par le ministre de tutelle Lee White. Dans un communiqué rendu public le 06 juillet, le président du Synapef, Didier Atome Bibang, accuse le ministre Lee White d’entretenir un climat délétère au sein du ministère des Eaux et Forêts.
En effet, après plusieurs mois de grève au cours de l’année précédente, les syndicalistes avaient « décidé de suspendre leur mouvement, dans l’esprit d’accorder au dialogue, le bénéfice d’un climat d’expression propice et à la Tutelle, la possibilité de penser les solutions durables en toute sérénité », relate Didier Atome Bibang. « C’est dans ce contexte que Monsieur le Ministre a rencontré les Partenaires sociaux le 27 mai 2022 pour annoncer officiellement la reprise des échanges après 5 mois de rupture », a-t-il ajouté.
Ces échanges avaient pour but de matérialiser le Protocole d’Accord signé le 02 septembre 2020 entre les syndicalistes et la tutelle. Mais le Synapef constate pour le regretter qu’aucune réunion technique consécutive au dialogue social renoué n’ait été organisée jusqu’à ce jour.
En conséquence, aucune avancée significative des points inscrits dans le cahier de charge des syndicalistes. C’est pourquoi, le Synapef invite le Gouvernement de la République à œuvrer à la préservation d’un climat social apaisé au Département des Eaux et Forêts, en conformité avec son devoir régalien de responsabilité.