Non paiement de salaires au Samu Social: ces incohérences qui entachent la sincérité de la démarche des ex employés

Les ex salariés du Samu Social s’engluent dans incohésions qui jettent du discrédit sur la sincérité de leur démarche et fait le lit à la thèse de la machination ©DR

Libreville le 31 octobre 2022 – ( Dépêches 2022 ). Le Samu Social Gabonais serait un organe qui ne paie pas ses employés. C’est en tout cas l’idée que véhicule dans l’opinion un collectif d’anciens employés de cet organisme qui dans tout le Gabon se déploie pour soigner de nombreux compatriotes.  Seulement à regarder au fond, les prétentions des plaignants ne reposent sur aucun élément solide autant qu’elles se noient dans des incohérences qui donnent plus l’image d’une cabale en vue de freiner l’ascension du Samu et partant de son coordinateur le Dr Wenceslas Yaba. 

Le 13 octobre dernier, plusieurs des ex agents du Samu social ont tenu un point de presse le à la permanence du Copil Citoyen. Ces derniers réunis en collectif de 150 agents, accusent le Samu Social de les avoir licencié abusivement et de leur devoir en outre entre 12 et 26 mois de salaires impayés. En effectuant quelques investigations, il ressort des faits que lesdits employés sont partis du Samu Social en 2018. 

Au moment des faits, seuls 30 employés constituaient le collectif, lesquels avaient déposé une plainte auprès des instances compétentes. Désormais 150 et réclamant un peu plus de 400.000.000 Fcfa, soit 26 mois de salaires, ces derniers se heurtent toutefois à certaines incohérences qui entachent la sincérité de leur démarche. Des incohérences du  reste soulignées par un agent du Samu social qui s’est confié à notre confrère de Mediapost Gabon. « Depuis 2018 des ex agents réclament un dû et le personnalise sur un DG, alors qu’il y a des déflatés partout. Comment on licencie 150 agents dans une structure où ils n’étaient en 2018 que 80 ? Comment des gens qui disent avoir quitté le Samu social gabonais en 2018, c’est-à-dire à peine 1 an après sa création peuvent avoir 26 mois de retard de salaires ? », a-t-on pu lire. 

Un autre va plus loin en révélant que ce chiffre de 150 agents est grossièrement augmenté par des noms fictifs d’agents toujours en service au Samu Social Gabonais. « Comment un collectif de 30 personnes en 2018 avec pour preuve une plainte au tribunal relayées par la presse, deviennent 150 en 2022 alors qu’ils sont partis en 2018 quand le Samu social avait des problèmes de trésorerie ? Comment expliquer que des noms de plusieurs agents en poste depuis la création fassent partie de cette fameuse liste ?, s’interroge un autre agent.  

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Plusieurs autres éléments jettent le discrédit sur les prétentions des ex agents du Samu Social, comme le cas de l’ancienne présidente dudit collectif qui depuis 2 ans est reparti au Samu Social après avoir reconnu sur papier que l’initiative de leur organisation était simplement de diffamer et discréditer le Dr Wenceslas Yaba. « L’ancienne présidente du véritable et premier collectif  a réintégré le Samu social comme d’autres ayant rédigé des « lettres d’excuses pour diffamation organisée ». Ces derniers travaillent à nouveau depuis 2 ans au Samu social alors que nous avons vu ces collègues diffamer et insulter le DG, lequel a fait preuve de  magnanimité en les réintégrant à nouveau », souligne t-il. Ce dernier de poursuivre « Depuis 2019, les agents du Samu Social Gabonais sont de très loin parmi les mieux payés du système de Santé et même des fonctionnaires de l’Etat ». 

Une situation qui clairement fait le lit à tout type d’interprétation. Pour d’aucuns, le Dr Wenceslas Yaba serait victime d’un complot ourdi visant à noircir son image et par ricochet freiner son ascension et sa réputation qui grandit dans l’opinion. Pour d’autres, le but recherché par cette cabale est de décourager ses partenaires occidentaux et de porter atteinte au fonctionnement du Samu Social qui visiblement gêné aux entournures y compris la tutelle courroucé par le fait que Yaba démystifie l’accès à la santé. Chose que n’arrive pas réaliser Guy Patrick Obiang. Est ce la raison pour laquelle ce dernier à travers un décret a tenté de freiner les initiatives du Samu Social en conditionnant l’organisation des caravanes à une demande préalable de permission ? La question reste entière.   

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