Libreville, le 14 novembre 2022 (Dépêches 241). Ce vendredi, le Syndicat national des enseignants chercheurs, section UOB a animé un point de presse à Libreville. Une nouvelle fois, une énième fois, les syndicalistes ont invité les autorités judiciaires à procéder à la libération de Jean Rémy Yama, incarcéré depuis plusieurs mois à la prison centrale dans le cadre de l’affaire Serpentin.
Le Syndicat national des enseignants chercheurs, section UOB a relancé ses activités vendredi dernier, à travers l’organisation d’un point de presse au sein de la première université du pays. Occasion pour les syndicalistes, d’évoquer les questions relatives aux dysfonctionnements qui minent les différentes universités du Gabon. « Voici quelques problèmes qui minent actuellement le fonctionnement des universités et grandes écoles: A propos de l’Université Omar Bongo, elle fonctionne sans vice-recteur, sans secrétaire général adjoint et sans plusieurs directeurs de départements. A cela s’ajoute le problème récurrent de la dette depuis 2000 S’agissant de l’USTM: elle est en état de délabrement très avancée, en dépit des travaux de réfection commencés en juillet dernier » a relevé pêle-mêle la porte-parole du Snec.
Concernant l’affaire Serpentin, les responsables du Syndicat national des enseignants chercheurs, ont une nouvelle fois exigé la libération sans conditions de Jean Rémy Yama, incarcéré depuis près de 4 mois à la prison centrale de Libreville. « Le Snec appelle à nouveau à la libération de son président Jean Rémy Yama, et à sa réhabilitation à la Fonction publique » a clamé la syndicaliste qui a par la suite précisé les raisons de son appel en faveur de la sortie de prison du patron du Snec. « Sur le plan judiciaire après 4 mois de détention préventive, la première audience relative à son inculpation pour détournements de fonds publics, a révélé que le dossier du président Jean Rémy Yama est vide » a-t-elle souligné.
Dans le même ordre d’idées, le Snec a une énième fois relevé, que la révocation de Jean Rémy Yama s’était faite en violation des dispositions légales en vigueur. « Le Snec constate pour le regretter que la révocation est prononcée en violation flagrante du décret N866 du 20 août 1981 fixant le statut particulier du personnel enseignant de l’Enseignement supérieur, de la loi N21/2000 portant statut général de la Fonction publique » a-t-elle conclu.