Libreville, le 15 mai 2023 – (Dépêches 241). L’Union pour la démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS) a effectué sa rentrée politique dans la ville de Moanda dans le Haut-Ogooué. L’occasion pour Hervé Patrick Opiangah de réaffirmer les convictions et les idéaux de son écurie politique non sans reconnaître les maux qui minent le pays, tout en invitant les populations à donner la possibilité à l’UDIS de gouverner à l’issue des futures échéances électorales.
Après avoir fait feu de tout bois sur ses terres à Mounana, dans une rencontre politique grandeur nature pendant laquelle, de façon unanime, les populations l’ont invité à briguer un énième mandat comme député, c’est à Moanda dans le département de la Lebombi-Leyou que l’UDIS et Hervé Patrick Opiangah ont à nouveau fait montre de leur popularité sans cesse grandissante. Devant près 2500 personnes, Hervé Patrick Opiangah a fait litière de cette habitude qui caractérise plusieurs personnalités de ce pays, celle de se vautrer dans une posture de politique politicienne. Dans une ville cosmopolite composée de diverses ethnies ( Myene, Fang, Nzebi, Kota, Obamba, Bateke, Punu etc…), HPO a pris le soin de tous les saluer en langue vernaculaire, histoire de rappeler le caractère un et indivisible des fils et filles du Gabon.
Passés les discours des uns et autres et prenant la parole à son tour, le député de Mounana comme il en a l’habitude, a fait un constat, lucide, sincère et implacable de la situation du pays. « Il faut avoir l’honnêteté de reconnaître que les choses vont mal dans notre pays. Il n’est pas besoin d’être sorti de la Sorbonne pour se rendre compte qu’il y a un déficit en infrastructure routière et sanitaire. Que des efforts importants doivent être consentis au niveau de l’éducation, de la formation, de l’emploi, de la vie chère, de l’eau et de l’électricité pour tous sans oublier le logement », a-t-il reconnu.
Pour ne pas laisser prospérer diverses interprétations vils et séditieuses sur ses prises de positions tranchées et sa liberté de ton reconnue, le député de Mounana a expliqué que son appartenance à un camp politique se saurait être un frein à la vulgarisation de ses idéaux et au devoir de sincérité qu’il doit à ses compatriotes. « J’appartiens à un bord politique. Celui de ma majorité présidentielle et républicaine. C’est vrai. Mais sachez une chose, cela ne m’empêche pas en tant que parti automne d’exprimer le paradigme qui est le nôtre et de vulgariser nos principes, nos valeurs et nos idéaux », a-t-il signifié.
L’équivoque levée, l’homme a ensuite décliné la feuille de route de la formation politique dont il est en leader. Ainsi, Hervé Patrick Opiangah a martelé avec conviction que l’UDIS se bat contre les inégalités sociales, l’injustice, la gabegie financière et l’impunité. Des maux qui, inéluctablement, empêchent notre pays de sortir de l’ornière. Pour HPO, la consolidation du tissu social passe par un développement harmonieux du Gabon impulsé par la diversification de notre économie et l’implication des PME et PMI. Un développement harmonieux qui nécessite inexorablement la mise en place d’un réseau routier fiable et praticable en tout temps.
Cette vision et ces solutions, Hervé Patrick Opiangah en est conscient, il faut bénéficier des leviers du pouvoir pour les implémenter et les matérialiser. C’est la raison pour laquelle, il d’abord rappelé la responsabilité des populations dans la situation du pays. « Les populations ont également une part de responsabilité en ce qu’elles ont la responsabilité de choisir les hommes mais une fois arrivés aux élections vous vous laissez attendrir par quelques espèces sonnantes et trébuchantes. Les torts sont donc partagés, politique 60% et 40% la population », avant d’inviter ces dernières à porter l’UDIS vers les fonctions susceptibles de lui donner les moyens de changer les choses. « Donnez à l’UDIS la capacité de pouvoir gérer les communes, les départements afin d’imprégner notre vision pour nos localités, de mettre en place notre feuille de route . Donnez-nous cette possibilité et vous nous jugerez au pied du mur », a-t-il conclu.
