Séraphin Moundounga: «le coup d’Etat était la seule solution qui restait aux Gabonais pour recouvrer leur souveraineté»

Séraphin Moundouga a salué l’action des militaires © DR

Libreville, le 6 septembre 2023 (Dépêches 241). Invité de la chaîne d’information française LCI, Séraphin Moundounga, ancien ministre de la Justice s’est prononcé sur l’actualité de son pays le Gabon. Évoquant la destitution d’Ali Bongo Ondimba, l’ancien baron du régime exilé depuis 2016, a salué l’action des militaires, tout en précisant que le putsch était la seule issue pouvant permettre au peuple Gabonais de se libérer du joug de la dynastie tyrannique des Bongo. 

Le 30 août dernier, quelques minutes seulement après une énième tentative de coup d’Etat électoral, l’armée gabonaise, sous la houlette du général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, a décidé de destituer le président auto-proclamé vainqueur de la présidentielle, Ali Bongo Ondimba. Dans la foulée, plusieurs proches du tyran déchu ont été mis aux arrêts après la découverte à leurs domiciles de mallettes contenant des milliards de FCFA. 

Ce coup d’Etat ou plutôt ce coup d’éclat a été salué par Séraphin Moundounga, un ancien ministre d’Ali Bongo exilé depuis 2016. «le coup d’Etat était la seule solution qui restait aux Gabonais pour recouvrer leur souveraineté» a-t-il affirmé tout en précisant que si les militaires ne s’étaient pas emparés du pouvoir, le fils d’Omar Bongo aurait une nouvelle fois, sans vergogne,  violé  la souveraineté du peuple. « En 2016, les Gabonaises et les Gabonais avaient voté un autre enfant du Gabon, mais malheureusement Ali Bongo avait refusé de reconnaître sa défaite et s’était imposé par la force en dépit de mes dénonciations. En 2023, il a souhaité répéter le même scénario, mais cette fois-ci, la population aidée par l’armée a réussi à renverser le régime»  a poursuivi Séraphin Moundounga. 

L’ex ministre de l’Education nationale et de la Justice a invité les amis Gabon et notamment la France à accompagner les nouvelles autorités afin de faciliter un retour à l’ordre constitutionnel dans un délai raisonnable. 

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