Libreville: une entreprise privée d’électricité depuis plus d’un mois du fait de l’incurie de la SEEG 

La SEEG est restée insensible au problème d’alimentation en électricité d’une jeune starup ©DR

Libreville, le 10 janvier 2023 – (Dépêches 241). Les activités d’une jeune startup fondée par des jeunes Gabonais, officiant dans le domaine du digital, sont depuis près 2 mois perturbée par des interruptions récurrentes de fourniture d’électricité. Une situation effective depuis octobre 2023 et qui perdure nonobstant le signalement auprès des services de la Société d’Énergie d’Eau et d’Électricité (SEEG). 

Une startup de la place dont le siège social est à Alibadeng dans le 1er arrondissement de Libreville est depuis plusieurs semaines privée d’électricité en raison d’un dysfonctionnement sur le compteur. Ce dysfonctionnement interrompt quasiment chaque semaine, et ce pour plusieurs jours, la fourniture en électricité au sein de l’entreprise contraignant ainsi les employés à suspendre leurs activités et donc à ne pas honorer leurs engagements contractuels vis-à -vis de leurs clients. 

Pourtant, l’entreprise évoluant dans le digital a contacté la Société d’Énergie d’Eau et d’Électricité (SEEG) lui informant de la situation. Un dossier avec numéro a même été ouvert au terme d’un échange le 11 décembre 2023. Échange au terme duquel, le SEEG a promis d’envoyer des agents pour y remédier dans les 48 heures. Seulement, les agents ne sont jamais intervenus et le souci a perduré à telle enseigne que le local a été privé d’électricité pendant plus de deux semaines. 

Évoluant dans le digital, la jeune start up se voit ainsi privée de son outil fondamental internet pour effectuer ses prestations et honorer ses engagements. Les employés de cette start up et les responsables sont contraints de travailler de leurs maisons alors qu’ils disposent d’un siège dont ils paient du reste le loyer. 

Encore une fois, une énième fois, une fois de trop, le SEEG étale son incurie, son manque de professionnalisme et nourrit sa réputation non usurpée d’entreprise incapable de remplir sa mission de service publique. Pourtant, les agents de cette entreprise, en défrayant la chronique, il y a quelques semaines, ont eu l’impudicité de réclamer leur 13e mois alors qu’ils ne servent que des prestations médiocres aux usagers. 

En cette période de transition, dans ce contexte où les nouvelles autorités encouragent les initiatives entrepreneuriales des jeunes gabonais, la SEEG se pose en antithèse de cette volonté étatique en fragilisant ces entreprises naissantes par la platitude et la médiocrité de ses services.

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