Recrudescence des crimes de sang: des mesures fortes attendues par le CTRI pour combattre ce fléau grandissant  

Le drame de Franceville a remis au goût du jour la necéssité pour le CTRI de trouver de solutions sévères à la recrudescence des crime des sang ©DR

Libreville, le 15 janvier 2023 – (Dépêches 241). Depuis quelques semaines, notre pays, le Gabon tend de nouveau à se signaler par des faits de violence extrêmement graves et inquiétants, notamment ceux que l’on subsume sous la catégorie de crimes de sang. Des actes hautement criminels qui portent atteinte à notre vivre ensemble et pour lesquelles les nouvelles autorités doivent nécessairement prendre des mesures fortes pour résorber ce problème. 

Agressions au couteau, à la bouteille, viols, presque tous suivis d’assassinats odieux et crapuleux, telle semble être l’ambiance qui rythme la société gabonaise depuis quelque temps. Sans être exhaustif, évoquons quelques-uns de ces crimes qui ont récemment défrayé la chronique. Florilège. Il y a un mois, à Libreville, on retrouvait le corps sans vie d’une jeune fille au lieu appelé « Pont Nomba ». Dans la même période, à Port-Gentil, la capitale économique du pays, un père quadragénaire abusait sexuellement de sa fille, mineure, récemment, à Franceville dans le Haut-Ogooué, un compatriote, la trentaine révolue, a commis des crimes effroyables avec prélèvement d’organes, ôtant la vie à quatre membres d’une famille, dont une femme enceinte et deux enfants à l’aide d’une machette. 

Il y’a quelques jours à Bambouchine, dans le 6e arrondissement de la commune de Libreville, c’est une jeune fille tenancière d’un bar, qui a ôté la vie à un jeune au moyen d’une bouteille, qu’elle a enfoncé dans le coup d’un de ses clients. Pas plus tard que le 10 janvier, un jeune homme a mortellement été poignardé par sa compagne. Si cette recrudescence de crimes de sang inquiète de plus en plus l’opinion, c’est davantage l’incapacité et l’impuissance du gouvernement gabonais à trouver des solutions pour combattre ce phénomène qui interpelle. 

En effet, le gouvernement Ndong Sima 1 tout comme le précédent, semble ne pas prendre à bras le corps cette situation préoccupante, afin de rassurer les populations. Malgré les cris et les alertes des familles des victimes, il reste inepte, abandonnant l’opinion à plusieurs interprétations, les unes toutes aussi fertiles que les autres. 

Une situation incompréhensible pour une partie de la population, laquelle estime que dans un régime militaire, il est inconcevable que la violence et les crimes de sang soient de plus en plus fréquents alors que dans les faits, les militaires au pouvoir doivent trouver des solutions là où les civils ont lamentablement échoué pendant 14 ans. Raison pour laquelle, des mesures fortes sont attendues par les Gabonais, de la part du Comité de Transition pour la Restauration des Institutions (CTRI). 

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