Libreville, le 31 janvier 2023 – (Dépêches 241). Annoncée depuis plusieurs semaines, l’opération de paiement des bourses au secondaire est devenue effective hier mercredi 31 janvier 2024, sur toute l’étendue du territoire national, non sans connaître quelques écueils.
Lors de sa prestation de serment le 4 septembre 2023, le Président de la Transition, Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, avait annoncé une série de mesures phares qui suscitaient déjà euphorie et enthousiasme chez les populations. Parmi ces importantes mesures, celle du rétablissement de la bourse au secondaire occupait une place de choix.
C’est donc hier, mercredi 31 janvier 2024, soit quasiment cinq mois après, que cette décision du Président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema est entrée dans sa phase effective. En effet, sur toute l’étendue du territoire national, on a pu observer que le paiement des bourses dans les collèges et lycées a démarré, avec la présence du Président de la Transition sur plusieurs sites dans le Grand Libreville, afin de se rendre compte du démarrage effectif de cette opération qui se poursuivra certainement la semaine prochaine.
Seulement, si le paiement a bien démarré sur l’ensemble du territoire national, il est à noter que plusieurs couacs ont été enregistrés durant cette première journée de l’opération. Omissions, noms mal orthographiés, de Makokou dans l’Ogooué-Ivindo, à Oyem dans le septentrion, en passant par le Grand Libreville, les récriminations demeurent les mêmes. Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, on peut constater la désolation d’une mère devant l’omission de son enfant, ayant pourtant obtenu une moyenne de 14/20 au premier trimestre. « Ma fille est en 1ère S au Lycée d’Excellence d’Oyem. Elle a eu 14 de moyenne. Elle est 1ère de sa classe, mais elle n’a pas eu la bourse », déplore la mère abusée.
Si la vidéo de cette mère a fait le tour de la toile, il convient de préciser que l’opération de paiement des bourses a parfois connu quelques atermoiements qui souvent, se sont réglés après avoir ouvert une procédure de réclamation. Gageons que cette mère lancera cette procédure afin de trouver un épilogue à la situation de sa fille qui serait, selon certaines indiscrétions, née d’un parent étranger. Une élément important, qui pourrait expliquer son absence sur la liste des bénéficiaires de la bourse.
Par ailleurs, vivement que l’entité chargée de la gestion de la bourse dans notre pays, l’Agence Nationale de Bourses du Gabon (ANBG) en l’occurrence, s’attèle rapidement à corriger certains de ces errements observés çà et là lors de cette première journée.
