Parti politique : Noel « Juda Iscariote » Mboumba, recyclé dans l’UPR de Gervais Oniane

L’ancienne figure de l’Ajev et du PDG lâche le parti d’Ali Bongo et rejoint un proche d’Oligui Nguema ©montageDépêches 241

Libreville, 28 Février 2024 – (Dépêche 241). Après quelques démêlés judiciaires qui ont ébranlé sa carrière politique, l’ancien Président d’Honneur de l’Ajev dans l’Ogooué Maritime, Noël Mboumba « le juda » de la politique gabonaise, connu pour son irrégularité politique et son sens inné de la trahison, poursuivra son aventure au sein de l’Union Pour la  République (UPR) de Gervais Oniane en qualité de Vice-Président du Parti. 

En politique, il est une expression consacrée, une maxime populaire, employée pour désigner les lâches qui abandonnent leur entourage dans les coups durs, dans les moments de profondes incertitudes. Cette expression est connue de notoriété publique comme la suivante: « Les rats quittent le navire ». Les défections des anciennes figures du régime déchu qui tentent nonobstant leurs infortunes à rejoindre avec arme et bagage certaines factions du Comité de Transition pour la Restauration des Institutions (CTRI) en sont la parfaite illustration. 

Et, un autre épisode de cette lâcheté s’est joué il y a quelques jours par le transfuge de l’Ajev et du reste Membre du Bureau Politique du Parti Démocratique Gabonais (PDG), Noel Mboumba à l’Union Pour la République (UPR), formation politique dirigée par Gervais Oniane. Celui qui reste connu conventionnellement au Gabon comme le « Juda Iscariote » de la politique gabonaise pour avoir lâchement et bassement trahi Brice Laccruche Alihanga tente de se donner un autre souffle politique. Ces anciens lieutenants du tout puissant « messager intime », désormais en quête de renouveau, troquent leur fidélité au plus offrant. Noel « Juda Iscariote » Mboumba sera ainsi Vice-président chargé des questions économiques dans sa nouvelle écurie politique. 

Toutefois, si le natif du 4e arrondissement de Port-Gentil se défend en parlant de « convenance personnelle, car le fonctionnement de celui-ci (PDG)  ne correspond plus ni à ses aspirations personnelles ni à son modèle d’expression politique », il n’en demeure pas moins que la proximité entre le leader de l’UPR et le Président de Transition ont fortement pesé sur son choix. Cette alliance pourrait signaler une nouvelle orientation pour l’UPR, désireuse d’élargir son spectre idéologique et de renforcer son influence sur l’échiquier politique. 

Reste à voir comment cette collaboration évoluera et quel impact elle aura sur la stratégie et les ambitions du Parti à l’approche des prochaines élections au regard surtout du passé et du pedigree peu reluisant de certains de ses cadres. 

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