Libreville, le 7 mars 2024 – (Dépêches 241). Le Président du Collectif des Candidats Indépendant de l’Ogooué-Maritime et Porte parole de l’ONG l’invasion des sans noms et des sans voix du Gabon a réalisé un bilan à mi -chemin des actions du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI). Un bilan satisfaisant au point de vue des actions de développement, mais à améliorer concernant la teneur des nominations et l’absence d’actions judiciaires contres les personnalités de l’ancien régime.
Un Gabon renouvelé et un Gabon restauré conduit par des personnes neuves qui n’ont pas activement participé à la crise politique, institutionnelle et sociale dans laquelle nous nous trouvons. C’est sans doute le souhait d’Yves Nziengui Manfoumbi, Président du Collectif des Candidats Indépendants de l’Ogooué-Maritime et porte- parole de l’ONG l’invasion des sans noms et des sans voix du Gabon.
Ce souhait partagé par plusieurs gabonais a conduit cette association à se muer en contrôleur de l’action du Gouvernement de la Transition et par ricochet du Comité de Transition pour la Restauration des Institutions (CTRI). Ainsi donc, pour contrôler l’action des autorités de la Transition, Yves Nziengui Manfoumbi and cie ont décidé de s’intéresser aux actions de développement, aux actions relatives aux nominations et enfin aux actions judiciaires.
Sur ces trois questions l’association et l’ONG sont partagées. Selon Yves Nziengui Manfoumbi, les actions de développement initiées par le CTRI sont louables et même encourageantes. Par contre, la continuité des nominations copains-coquins entache cet élan tout comme l’absence de poursuites judiciaires contre les anciens dignitaires du régime. « Si en ce qui concerne les actions de développement nous sommes grandement satisfaits en ce que notre pays est dans sa quasi-totalité en chantier, il n’en demeure pas moins que nous fustigeons des nominations prépondérantes des anciens barons du régime PDG déchu. Et nous constatons que plusieurs personnes qui devraient faire l’objet des poursuites judiciaires dorment paisiblement chez elles sans être inquiété », a-t-il déclaré.
Un bémol également mis en avant par L’ONG l’invasion des sans noms et des sans voix du Gabon sur le Dialogue National inclusif dont l’opacité est fortement critiquée depuis plusieurs jours dans l’opinion. « A quelques jours de cet événement grandeur nature nous constatons pour le regretter que nous n’avons pas encore le format de ce dialogue, les participants et les modalités de prise des décisions. Nous souhaitons avoir des nouveaux visages indépendants pour diriger les travaux de ce dialogue », a conclu Yves Nziengui Manfoumbi.
