Libreville, le 8 avril 2024 – (Dépenses 2024). Le Gouvernement gabonais va lancer tout prochainement les travaux de construction de la cité administrative. Une œuvre architecturale qui va regrouper en son sein, au même endroit, la quasi-totalité des administrations. Par ce projet, le Gouvernement entend faire une économie de plus de 20 milliards dépensés par l’Etat en location de baux administratifs pour y loger les différents ministères et administrations.
Entériné en conseil des ministres le 22 janvier dernier, le projet visant à ériger dans la capitale une cité administrative entre dans une seconde phase par la présentation de la maquette au numéro un gabonais. Cette présentation a été faite par le Premier Ministre Raymond Ndong Sima au Président de la République, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema.
Pour la concrétisation et la matérialisation de cette ambition, le site retenu est celui de derrière le Sénat dans la zone précédant le lycée Immaculée Conception. Une zone déclarée d’utilité publique pour occupation de l’Etat à travers n°9 et 13 section PA et QP du Plan cadastral de Libreville. La séance de travail qui s’est tenue entre le couple exécutif avait entre autres pour objet d’étudier la faisabilité du projet qui sans doute sera précédée d’un déguerpissement puis d’une indemnisation des populations du reste déjà effectuée.
C’est en substance ce qui ressort des déclarations du locataire de la Primature au sortir de la séance de travail avec le Président de la République. « L’opération de dédommagement des populations avait déjà été effectuée. Dans les semaines ou mois à venir celles-ci seront invitées à libérer la zone avant que le Gouvernement ne procède à la destruction des maisons et autres édifices afin de lancer de façon officielle le construction de cette cité administrative », a-t-on pu lire.
Pour rappel, avec ce projet, le Gouvernement va réaliser une importante économie de plus de 20 milliards de Fcfa en location des immeubles, des villas et des résidences pour loger son administration publique sur l’ensemble du territoire. Des biens immobiliers dont plusieurs seraient des propriétés des anciens pontes du régime qui sans vergogne aucune endettaient l’Etat à leur profit.