SGTP: la Confédération Syndicale des Travailleurs dénonce « les attitudes blâmables » aux relents de règlement des comptes » des anciens employés

La confédération syndicale des employés du Gabon pendant leur déclaration

Libreville, le 23 avril 2024 – (Dépêches 241). C’est par le biais d’une déclaration de presse faite ce jour à son siège que la Confédération Syndicale des Travailleurs du Gabon est revenue sur l’importance pour les employés et les employeurs de respecter les dispositions légales en matière de législation du travail. L’occasion pour cette organisation de revenir sur le conflit social opposant la SGTP à ses anciens employés.

Ce mardi la Confédération syndicale des travailleurs du Gabon s’est réunie à son siège sis à Awendjé, dans le 4e arrondissement de la commune de Libreville, où elle a tenu un point de presse à l’effet de revenir sur la nécessité pour les employeurs et les employés de respecter les lois de la République à l’heure de la restauration de notre société, impulsée par le CTRI depuis le 30 août.

Des nouvelles autorités qui ont par ailleurs appelé à la réappropriation du Gabon à travers la valeur du travail qui commande et exige que les entreprises Made in Gabon soient véritablement accompagnées, encouragées et protégées en ce qu’ elles constituent un levier pour la résorption du chômage des jeunes, ont précisé les syndicalistes.

C’est dans l’objectif de protéger les employeurs qui s’inscrivent dans la logique des nouvelles autorités que cette organisation a dénoncé les agissements des anciens employés de la SGTP. Des employés qui depuis quelques semaines, s’étendent dans les réseaux sociaux à l’effet de salir la réputation de leur ancien employeur, quand bien même ils se sont rendus coupables de fautes et actes extrêmement graves ayant par ailleurs conduit à leur licenciement de cette entreprise Gabono-gabonaise. « Abordant le conflit qui actuellement fait écho dans les réseaux sociaux opposant une partie des anciens travailleurs de la SGTP à leur ancien employeur, nous Confédération Syndicale des Travailleurs constatons pour le déplorer que le procès d’intention fait à cette opérateur économique ressemblerait à un règlement de compte », a-t-elle dénoncé.

Ces syndicalistes pourtant très engagés dans la défense et la protection des droits des travailleurs, ont pour une fois pris fait et cause pour un employeur qui semble avoir agi en total respect des dispositions légales dans sa procédure de licenciement. Ils ressort des investigations menées par la Confédération Syndicale des Travailleurs du Gabon auprès de leurs différentes bases, des intéressés eux-mêmes, auprès de l’inspection du travail et des décisions de justice que « les procédures administratives financières et judiciaires ont été respectées au profit des salariés même si ces derniers n’ont pas observé la démarche préconisée par la disposition du code du travail en matière de conflit social », ont-ils révélé.

Il convient de rappeler que les anciens employés de la SGTP ont été licenciés à juste titre après s’être rendus coupables d’agissements ayant entraîné une paralysie des activités de l’entreprise, lui causant ainsi des pertes colossales. Raison pour laquelle la Confédération Syndicale des Travailleurs du Gabon a tenu à rappeler « le comportement blâmable affiché par certains employés de la SGTP qui ont cessé leur activité de manière illicite et conduit à la rupture du contrat avec Comilog. Causant ainsi un préjudice à l’employeur, au promoteur et aux autres employés qui ont fini par être licenciés pour motif économique », a-t-elle ajouté.

Les différentes sorties aux relents de dénigrement sur les réseaux sociaux de ces anciens employés déboutés par les tribunaux ne s’expliquent valablement pas. Sauf à chercher un objectif aux visées purement diffamatoires. Une éventualité mise en relief par les syndicalistes et condamnés par ces derniers. « Cet acharnement contre cet opérateur économique de premier plan et engagé que nous condamnons sans réserve pourrait être assimilé à un harcèlement moral et physique », ont-ils fait savoir non sans préciser que cette attitude pourrait conduire à la fermeture totale des entreprises de cet opérateur. Fermeture qui aura des conséquences inéluctables en ce qu’elle livrera au chômage et à la précarité plus de 2000 Gabonais employés dans les différentes entreprises de ce promoteur et capitaine d’industrie.

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